Et le gagnant est...

Qui a gagné, ce soir ? Deux camps s'affrontaient, le Tout-sauf-Le Pen unanime des plateaux de télévision et le Tout-sauf- Macron des gens, partout, dehors, celui de l'homme de la rue... Un troisième camp, aussi, en plus des deux autres : celui de ceux qui s'en foutaient et se sont abstenus vu qu'il n'y a pas à choisir entre la peste et le choléra. Sur les réseaux on l'appelle le camp du ni-ni. En théorie, ils ont raison. En théorie seulement. En pratique, ceux qui s'abstiennent font le choix de subir le résultat des urnes, quel qu'il soit. La peste blonde Craignant le retour de la Bête immonde et conjointement celui de la peste brune via la blonde du RN, tous les gens que j'ai croisés au bureau de vote de Beershéva ont voté Cron-cron. Tu comprends quand on est juif on peut pas voter Le Pen. La preuve que si ! J'ai bien voté Le Pen, moi ! C'était la seule façon d'empêcher le Poudré de se maintenir au pouvoir et de continuer le sac...