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Affichage des articles du octobre, 2023

''Tes enfants reviendront''

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Le Ciel m'a entendue. Dieu merci, on n'a pas envoyé nos enfants se battre dans cette ville souterraine qu'est devenue Gaza, avec ses centaines de kilomètres de couloirs de béton que les terroristes du Hamas aidés de la population gazaouie ont creusés pendant quinze ans, pendant que l'Europe généreuse et compréhensive les arrosait copieusement d'aide humanitaire, sans parler des milliards envoyés par le Qatar, chargé à présent d'intercéder en faveur de la libération des otages enlevés le 7 octobre dernier. C'est une chose épouvantable que de réaliser à quel point nous nous sommes laissé aveugler par notre naïveté, pour ne pas dire notre bêtise, en laissant entrer quotidiennement tous ces camions de matières premières dans Gaza. Par exemple, ce béton que nous leur fournissions, destiné en principe à la construction de logements ou d'écoles, ou à la reconstruction d'immeubles détruits pendant les différents ''accrochages'' entre Tsahal e

Où est Gilad Shalit ?

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Comme tous les matins, je me suis réveillée tout à l'heure avec le bruit familier des avions de Tsahal qui passent... C'est un bruit qui me rassure. Je sais où ils vont. Ce qu'ils vont faire. Mais ce matin, comme tous les matins, il faut réadmettre l'impensable. Le cerveau en se ''réinitialisant'' au sortir du sommeil se réapproprie les données, les faits. Il les fait revivre. Fait une sorte de ''refresh''. Au réveil, il y a cette pensée effroyable, cette douleur qui vous assaille, ah oui, c'est vrai, nous sommes en guerre, et ce carnage qui a eu lieu dans les kibboutzs, jusqu'ici, à Ofakim, (c'est à un quart d'heure de voiture de la maison) dommage, ce n'était pas un cauchemar.  C'est l'horrible, l'impensable, l'intolérable réalité, les pogroms recommencent, les nazislamistes remplacent les soldats allemands, les Einsatzgruppen, ce n'est plus à Varsovie mais dans les kibboutzs et les villages d'

Gaza delenda est

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Bon, allez, je commence par des bonnes nouvelles, les soldats de la base de Nir Oz n'ont pas tous été massacrés. Deux ont survécu, finalement, grâce à Dieu. Hier soir, l'un d'entre eux est arrivé à la Beit haHayal de Beershéva après avoir reçu des soins à Soroka, l'hôpital de Beershéva. La Beit haHayal, c'est la Maison du Soldat, il y en a dans toutes les villes. Elles comprennent en général des espaces d'habitation, de restauration, avec piscine et salle de sport, tout est fourni gratuitement aux soldats ou futurs soldats. Il a raconté son histoire, une histoire incroyable, à la fois horrible, rocambolesque et terrifiante. Le pauvre, il est évidemment traumatisé, et cette histoire, il l'a racontée en pleurant. Elle a fait parait-il pleurer tous les soldats qui l'écoutaient. Les mains tremblantes, les yeux hagards, il a parlé pendant une heure entière. Il s'appelle Dolev, il revient de Soroka où l'on a soigné sa jambe et ses poumons, gravement en

Israël : de la cabane au bunker

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La fête des Cabanes (en hébreu, Soukkot) dure huit jours et vendredi, c'était la fin de la fête. C'était aussi le cinquantième anniversaire de la guerre de Kippour, selon le calendrier chrétien. Les salopards du Hamas ont bien choisi leur date et ces fils deup   et cette fois encore, avec le courage qui les caractérise, ils ont lancé une attaque-surprise un jour de fête : le jour de Simhat Torah, Oshana raba, est le dernier jour de la fête de Soukkot et il tombait vendredi soir à l'entrée de Shabbat. Nous avons célébré Oshana Raba jusque tard dans la nuit par des chants, des danses, et des banquets. Les premières sonneries d'alarme se sont déclenchées à deux heures du matin. A Ashkelon et tout autour de la bande de Gaza, les gens qui venaient d'aller se coucher ont été réveillés par la sirène. A Jérusalem, il était huit heures du matin quand j'ai entendu le hurlement lugubre. C'était Shabbat, le jour de la grasse matinée... Tu parles d'une grasse matinée