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Affichage des articles du juillet, 2023

Chiffres et dates

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Avez-vous remarqué ? La date d'aujourd'hui est très particulière, placée sous le signe du sept : nous sommes le mardi 25 juillet de l'An de Grâces 2023... que des 7 ! Car la date se décompose en 25, soit 2+5, 07, et 2023, soit 2+2+3.  Evidemment vous allez me dire qu'à ce compte-là, la date du 7 juillet dernier était tout aussi particulière, ainsi que celle du dimanche 16, il y a 10 jours. C'est ce jour-là que la petite Anglaise préférée des Français a fait son grand départ. Je l'aimais bien. Elle était l'égérie du grand orfèvre chansonniste, j'ai nommé Gainsbourg, qui s'appelait d'abord Ginzburg et dont les parents, des Juifs de Russie, avaient émigré à Paris dans les années 20. Et ce même jour de la mort de Jane était la commémoration de la raffle du Vel d'Hiv, laquelle a duré cinq jours. Gainsbourg, qui était Lucien Ginsburg à l'époque, et qui avait 14 ans, y a miraculeusement échappé. C'est vrai, il y a toutes sortes de dates part

Les philosophes en faillite

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Onfray était sans doute trop occupé à écrire son cent cinquantième bouquin pour être en mesure d'évaluer correctement la situation en France et dans le monde pendant la prétendue "crise sanitaire" : il a clamé partout et à qui voulait l'entendre que, vraiment, il ne comprenait pas pourquoi il y avait des gens pour refuser de se faire vacciner, et aussi d'autres pour refuser le passe sanitaire, alors qu'ils avaient accepté la vaccination. Qu'il était très étonné qu'il y ait des gens pour trouver insupportable d'avoir à fournir la preuve qu'ils étaient vaccinés pour pouvoir entrer dans un lieu public. Pour trouver détestable ce système de passe numérique, ce sésame des vaccinés, qu'ils avaient décidé de ne pas cautionner, par solidarité avec ceux qui ne l'étaient pas. Tout cela était trop ardu pour lui, pauvre vieux. Trop complexe. Un survivant de la shoah expliqua de manière très frappante ce à quoi nous ramène ce passe sanitaire : aux f

La grenouille de l'archi-duchesse

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Vous connaissez sûrement l'histoire, rabâchée tant et plus, de la grenouille qui cuit à feu doux... Souvenez-vous, on l'a plongée dans une marmite d'eau froide, et comme elle s'y trouve bien, elle reste là, à faire trempette. Mais la marmite est sur le feu... Un feu réglé au minimum, d'accord, mais quand même, sur le feu. L'eau chauffe.  Comme le réchauffement est imperceptible, la grenouille, lentement, s'accommode. Assoupie, elle barbote, elle se laisse vivre... Elle ne sait pas qu'elle sera bientôt morte. Elle barbote, elle barbote. Elle finit par mourir dans la casserole, complètement cuite. Triste histoire. Un apologue, comme disent les philosophes. Une histoire qui désigne autre chose, par métaphore : la lente agonie du genre humain qui baigne dans une zone de confort où il meurt à petit feu. Car l'adaptation au milieu a ceci de fâcheux qu'elle rend le changement presque insensible, les choses changent, on se dit c'est le Progrès, on n&