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Fatigués, mais vivants.

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Ouf, enfin une vraie nuit de sommeil, et une journée entière sans alertes... J'y croyais plus ! Le cessez-le-feu a du bon, finalement. C'était pas gagné, parce qu'hier mardi, des missiles tirés par l'Iran ont été interceptés au dessus du Shomron et dans le nord d'Israël bien après l'heure du  cessez-le-feu, et cette violation a entraîné une déclaration d'Israël Katz, notre ministre de la Défense, assurant qu'Israël répliquerait fermement. Je vous avoue qu'au début je me suis réjouie que ça n'ait n'a pas tenu, que les arabes aient rompu l'accord, comme c'était à prévoir. Je ne croyais pas en cette illusion de paix à mi-chemin, de toute façon. Et donc l'annonce de ce cessez-le-feu ne m'a donc pas remplie de rage et de frustration, lisible dans les commentaires de ceux, nombreux, qui s'étonnaient, dans les groupes Whatsapp, ''tout ça pour ça !!!'' et ''mais pourquoi arrêter, les mollahs sont toujours l...

Lettre écrite d'un abri anti-bombes, à Jérusalem

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Lettre d’Eliyahou ben Yossef, dans un abri à Jérusalem, entre la menace et la promesse, à son cousin David ben Salomon, à Paris en réponse à sa lettre : Une lettre de David Ben Salomon à son cousin Mon très cher David, Je t’écris entre deux silences : celui qui précède la sirène, et celui qui suit l’explosion. C’est un moment propice pour la réflexion, et donc pour te répondre. Ta dernière lettre m’a procuré une vive émotion. Tu as ce talent rare de décrire la soumission avec grâce, l’inquiétude avec poésie, et l’exil avec un tel sens du détail que j’en venais presque à envier ta vie de clandestin reconnu. J’ai retrouvé dans ta lettre  ta finesse, ton style, ton art de faire du retrait une forme de raffinement. Il faut te reconnaître cela, mon cousin : tu as élevé l’autodéfense à un niveau esthétique. Tu me parles de ton quotidien : les gestes étudiés, les kippas pliées, les étoiles rangées, les noms corrigés pour mieux se fondre. J’ai souri à l’idée que même la mezouza de Mamie Hé...

Une lettre de David Ben Salomon à son cousin Eliyahou de Jérusalem.

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Mon cher Eliyahou, Tu t’étonnes que je ne sois pas encore venu m’installer chez toi, au cœur de cette terre d’Israël que tu appelles, avec ton enthousiasme coutumier, « le retour à la source ». Je dois t’avouer une chose : j’ai longtemps hésité, mais je voudrais te dire qu’en Israël, vous manquez de manières ! En France, c’est très différent… Chez toi, les gens sont bruyants, directs, parfois même un peu rudes. On crie au marché, on klaxonne, on tutoie son voisin dès la première roquette. Ici, nous sommes polis. Même quand on vous insulte dans la rue, on le fait avec distinction. On vous dit : « Excusez-moi, Monsieur, ce n’est pas vous personnellement que l’on attaque, c’est votre peuple… c’est Israël. » C’est cela, Eliyahou, la civilisation. Chez nous, on ne dit pas qu’on est antisémite. Non, on est antisioniste, c’est plus élégant. Cela permet de hurler « Mort aux Juifs » en prétendant défendre la paix. C’est subtil, tu comprends ? Nous sommes dans le pays de la nuance, et de la bien...

Où va la Calédonie ? Valls réunit aujourd'hui les principaux partis en conclave à l'Hôtel Sheraton.

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Aujourd'hui, lundi 5 mai de l'An de Grâces 2025, on commémore le 27ème anniversaire de l'Accord de Nouméa, signé le 5 mai 1998.  Dix ans auparavant, jour pour jour, à Ouvéa, l'assaut avait été lancé contre des preneurs d'otages Kanak du mouvement indépendantiste FLNKS, retranchés dans une grotte. Pour libérer les gendarmes pris en otages après l'attaque de leur gendarmerie le 22 avril 1988, (1) Paris avait décidé d'employer la force, de mener une opération ; l'armée avait été envoyée, des troupes d'élite et le GIGN... Les otages avaient été délivrés une douzaine de jours plus tard, donc, le 5 mai 1988. Un véritable massacre, au cours duquel 19 parmi les preneurs d'otages Kanak avaient été tués, ainsi que quatre gendarmes et deux parachutistes, et qui continue de hanter les Calédoniens, qu'ils soient Kanak ou Caldoches. Depuis les années 70, une sorte de guerre civile larvée entre Kanak indépendantistes et Caldoches loyalistes (voulant rester ...

Lettre ouverte aux étudiants manifesteurs de haine anti-israélienne

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Chers étudiants et étudiantes qui occupez les campus, en France, à la Sorbonne, Sciences Po, Tolbiac, Lyon, Toulouse, Montpellier et ailleurs et qu'on laisse faire au nom de la liberté d'expression, A vous, qui vous posez en défenseurs d'un peuple innocent et persécuté, auquel vous dédiez vos Comités Palestine, depuis les salles d'amphis et les tentes, et depuis la rue. A vous qui faites mine de vous étonner qu'Israël ait refusé l'entrée à 27 députés français partis visiter "Israël et la Palestine", ainsi qu'un prétendu camp de la paix . Ça n'existe pas,  la Palestine. Quant au camp de la paix, s'ils la veulent sans faire la guerre, ça s'appelle capituler. Le camp des capitulards. Ici, on est tous pour la guerre, ad hanitsahon , jusqu'à la victoire. Le coup du cessez-le-feu, on connaît. On nous l'a déjà fait plusieurs fois, et notamment en 2014, juste comme ça devenait sérieux entre nos soldats et les terroristes du Hamas. On...

J'ai rencontré Moti Kedar

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La nouvelle était incroyable, formidable ! Que dis-je, sensationnelle ! Le mardi 18 mars 2025, Mordechaï Kedar allait venir à Beershéva !!!  J'ai réservé ma place avec empressement, vous pensez bien ! Le spécialiste mondial de l'islam et de la mentalité -ou plus exactement  des mentalités arabes, se déplaçait jusque chez nous, il était hors de question que je rate ça ! Je ne le connaissais, jusqu'à la semaine dernière, que grâce aux vidéos qui tournent sur le net, et notamment, sur Youtube. La plus fameuse est celle où on le voit sur al-Jazeera tenir tête à un journaliste arabe visiblement gêné, et même, franchement déstabilisé, qui ne parvient pas à l'interrompre : Kédar a réponse à tout, il répond impeccablement et... en arabe. Par exemple, sur Jérusalem et sur le Coran, le journaliste lui dit qu'il ne peut pas ''effacer Jérusalem du Coran'', et lui enjoint de cesser d'utiliser ''des expressions qui pourrait offenser les arabes et les ...

La nouvelle Déclaration Balfour

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Imaginez qu’en 1917, les sionistes qui se trouvaient en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale, et principalement Chaïm Weizman, Nahum Sokolow et le Rav Avraham Itzhak Hacohen Kook, soient passés à côté de la Déclaration Balfour ? Quel aurait été l’avenir d’Israël ? Heureusement, ils ont su l'exploiter pleinement, cette opportunité. Non seulement ils ont su profiter de ce tournant historique que constitua la chute de l’Empire Ottoman, l’occupation anglaise de la terre d’Israël et le Mandat Britannique sur la Palestine, mais ils ont su préparer cette opportunité en entretenant d’étroites relations avec les cercles évangélistes proches du gouvernement anglais, avec les cercles chargés de la présence anglaise au Moyen-Orient, et lorsque le Gouvernement de Sa Majesté voulut remercier Chaïm Weizman pour l’aide scientifique qu’il apportait à l’Angleterre dans l’effort de guerre, ils surent saisir l’opportunité pour obtenir le soutien de l’Angleterre à la création d’un « Foyer Nat...