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Balade à Bé'eri

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Le kibboutz Bé'eri a été fondé le 6 octobre 1946. C'est donc aujourd'hui le 78ème anniversaire de sa fondation. Ses premiers membres étaient des scouts, des jeunes du mouvement Hanoar Haoved VeLomed , dont Berl Katznelson (1) qui en est le fondateur. C'est aussi à lui que l'on doit la Histadrout (2), et aussi la koupatrolim... (3) Et le Mapaï.(4) Un vrai père-fondateur, un écrivain, un journaliste, un éditeur et un visionnaire, un héros d'Israël. Il signait ses articles de ce nom, Bé'eri . Voilà pourquoi le kibboutz porte ce nom. Un nom tiré de la Bible, le nom du père d'un prophète... Ari, également appelé Beara, est un personnage biblique. Il était prophète et père du prophète Osée ben Bari. (Il fut également le président de la tribu de Ruben, à l'époque où les dix tribus furent exilées par Teglath Plaser, roi d'Assyrie, comme le mentionne la Bible : Teglath Plaser, roi d'Assyrie, par qui Ari fut exilé avec les dix tribus d'Israël.) P

Comment ne pas mourir de chagrin

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Ce n'est pas une question, sinon il y aurait un point d'interrogation. Ce que nous subissons ici en Israël porte un nom, ça s'appelle de la torture. Les gens autour de moi, au travail, dans les transports en commun, sont littéralement torturés par ce qui arrive : la mort des six otages retrouvés exécutés dans un tunnel à Gaza a exacerbé encore le chagrin, la rage et la frustration des Israéliens. Certains font des crises cardiaques, comme Yossi, le père d'Almog Méir, cet otage libéré par Tsahal le 8 juin dernier en compagnie de trois autres otages. Il est mort de chagrin, sans avoir revu son fils.  Lequel a dû l'enterrer, le lendemain de sa libération par Tsahal. Les terroristes qui détiennent les otages encore en vie semblent faire mourir tout le pays à petit feu. Quelques-uns rejettent la faute sur le Premier Ministre, qu'ils accusent de ne pas capituler assez rapidement devant les exigences du Hamas. Les autres savent que les coupables, ce n'est pas Bibi,

Calomnies, oubli et silenciation : contre-attaquer ?

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Aujourd'hui, c'est la rentrée en Israël. La chasse aux fournitures scolaires est ouverte depuis trois semaines et ce matin, enfin, tout ça va pouvoir servir ! Tous les enfants sont retournés à l'école ce matin. Enfin, pas tous. Kfir Bibas n'ira pas au gan ce matin, ni Ariel, son frère, ni ses petits compagnons d'infortune: les enfants kidnappés n'ont pas classe, ils sont tous consignés dans les tunnels du Hamas. En France, la rentrée, c'est demain. La France qui se prépare à une rentrée scolaire mouvementée, sans ministre de l'Education et 3200 postes non-pourvus pour l'instant... La France, où une énième affaire du foulard s'est soldée l'année dernière par la démission d'un proviseur. J'avais suivi l'affaire avec intérêt. Ce proviseur, c'est celui du lycée Maurice-Ravel, à Paris dans le 20ème. Pauvre homme, sa fidélité à la consigne lui a coûté bien cher... L'élève à laquelle il avait intimé l'ordre de retirer son voi

Aux lecteurs

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Chers lecteurs,  Ce n'est pas un scoop, la troisième guerre du Liban a commencé. Ce matin, les choses semblent se préciser. Depuis dix mois, les miliciens du Hezbollah attaquent le Nord du pays. Leurs roquettes détruisent des maisons et des forêts, des kibboutzim, des animaux d'élevage.  La guerre fait toujours rage à Gaza, nos soldats se battent quotidiennement contre les terroristes retranchés dans leurs tunnels ou cachés parmi la population, habillés en civil. Hélas, nous déplorons sans cesse la mort de jeunes soldats, c'est très difficile pour leurs familles et pour chacun d'entre nous car ils sont comme nos propres enfants. C'est devenu tellement dur ces nouvelles de nos soldats qu'on "n'ose plus ouvrir son téléphone" disent les gens. Au Nord, en Haute-Galilée et dans le plateau du Golan, les affaires ne s'arrangent pas. Au contraire. Les habitants de la région frontalière avec le Liban ne sont toujours pas en mesure de retourner chez eux

Clivages, rassemblements et manipulations

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Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui pensent que le monde se divise en deux catégories de gens, et ceux qui ne le pensent pas. Blague à part, il y a des sujets qui sont dits ''clivants'' : ils sont capables de fractionner une population donnée en deux camps absolument opposés, voire, ennemis, comme par exemple celle de la France au temps de l'Affaire Dreyfus. Il y avait alors le camp des dreyfusards, et celui des anti-dreyfusards. Entre les deux, la haine. Le combat à mort. La France était coupée en deux. ''...Maintenant elle est pliée en quatre'', ironisait Coluche lorsqu'il se présenta à l'élection présidentielle en 1981. Que dirait-il de cet incroyable bal des faux-culs auquel nous assistons, depuis la poussée spectaculaire du Rassemblement National lors du premier tour des législatives, dimanche dernier, et les alliances pour le moins improbables, en vue du second tour, entre les gens du bloc de gauche et ceux du pouvo

Bibi et le Mufti

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Celui dont le surnom était ''Glaive de l'islam'' et que l'on appelait familièrement '' le Mufti'' a complètement disparu des radars, après sa mort à Beyrouth en 1974.  Conséquence du tournant idiot audio-visuel et des choix de société dictés par le consumérisme et les marchands de l'information, par la consommation de contenus en ligne ou à la télévision, seul existe ce qui est montré. Corollaire : ce qui n'est pas montré n'existe pas. Pourtant le Mufti a été puissant, riche, célèbre et adulé. Et surtout, très influent. Ce mufti qui se revendiquait descendant direct de Mahomet, grand massacreur de Juifs devant l'Eternel, était en effet très populaire auprès des arabes, mais il plaisait également beaucoup aux nazis, qui le rémunéraient largement pour ses précieux services... Le temps a passé. Cinquante ans se sont écoulés depuis la mort du Mufti. Les médias ne parlaient plus de lui, et par conséquent, il avait sombré dans l'o

Révélations choquantes de Francisco Gil-White sur l'histoire de la guerre menée contre Israël (Partie 2)

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Au cours d'une conversation (c ette vidéo ) mise en ligne sur Youtube le 30 octobre 2023, c'est à dire, il y a sept mois, trois semaines après la catastrophe du 7 octobre et l'attaque sauvage, insensée, barbare, génocidaire, du Hamas contre les populations juives qui vivaient en bordure de Gaza et contre les festivaliers de Nova, un historien-chercheur parle de sionisme, d'antisémitisme, de terrorisme et du futur de l'Occident. Je pense qu'il a voulu prendre la parole à ce moment précis, s'exprimant en anglais pour atteindre le maximum de gens possible, car sa langue usuelle est l'espagnol. J'ai été touchée par la façon dont il défend Israël et le sionisme, et par sa maîtrise de tous les sujets qu'il aborde. Par son intelligence et sa maestria, et son immense culture. Son but est évidemment d'informer le public de faits qui sont en général occultés et qui pourtant, exigent d'être connus. Ce sont des faits historiques, documentés, archivés