Bibi et le Mufti


Celui dont le surnom était ''Glaive de l'islam'' et que l'on appelait familièrement ''le Mufti'' a complètement disparu des radars, après sa mort à Beyrouth en 1974. Conséquence du tournant idiot audio-visuel et des choix de société dictés par le consumérisme et les marchands de l'information, par la consommation de contenus en ligne ou à la télévision, seul existe ce qui est montré. Corollaire : ce qui n'est pas montré n'existe pas.

Pourtant le Mufti a été puissant, riche, célèbre et adulé. Et surtout, très influent.

Ce mufti qui se revendiquait descendant direct de Mahomet, grand massacreur de Juifs devant l'Eternel, était en effet très populaire auprès des arabes, mais il plaisait également beaucoup aux nazis, qui le rémunéraient largement pour ses précieux services...

Le temps a passé. Cinquante ans se sont écoulés depuis la mort du Mufti.

Les médias ne parlaient plus de lui, et par conséquent, il avait sombré dans l'oubli.

Et voilà qu'il réapparaît ! il y a un peu plus de huit ans, c'est Benyamin Netanyahou qui l'a brutalement exhumé, en déclarant devant le 37ème congrès sioniste mondial, qui se tenait à Jérusalem du 20 au 22 octobre 2015, que c'était le Mufti qui avait persuadé Hitler d'en finir avec les Juifs. Que c'est lui qui a inspiré à Hitler la Solution finale.

Indignation unanime, tollé général. Tous les médias se sont fait l'écho scandalisé de ces déclarations surprenantes du Premier ministre israélien. Lesquelles le Jérusalem Post résume, dans son édition du 21 octobre 2015, en disant que le Premier ministre avait affirmé que ''les intentions initiales de Hitler étaient uniquement d'expulser les Juifs. (d'Europe) Selon Netanyahou, le Fürher a changé d'avis sur l'insistance du dirigeant arabe palestinien de l'époque, adj-amin al-Husseini, qui protestait que leur expulsion entraînerait leur arrivée massive en Palestine, alors sous Mandat britannique.''

L'Allemagne, via son Chancelier madame Merkel (1) a répondu que pas du tout, c'est l'Allemagne qui est responsable, et que ''tous les Allemands connaissent l'histoire de la folie raciale meurtrière des nazis qui a conduit à la rupture avec la civilisation qu'est l'Holocauste... Je ne vois aucune raison de changer en quoi que ce soit notre vision de l'histoire. Nous savons que la responsabilité de ce crime contre l'humanité" est allemande et bien la nôtre.'' (2) 

Avec ce dessin représentant Hitler, le Mufti et Bibi, un caricaturiste israélien résume lui aussi la ''solution de Bibi'' en la moquant et en faisant dire à Hitler ''en cours d'histoire, j'ai été... l'élève du Mufti''. On note la célèbre moustache qui a migré sous le nez de ce dernier : Hitler a pris des cours d'histoire chez le Mufti, c'était lui le véritable Fürher. Un point de vue intéressant, car si le Mufti a enseigné à Hitler, l'inverse est sûrement vrai aussi. Ces gens se sont influencés mutuellement, c'était à qui tuerait le plus de Juifs. Mais on peut répondre à Kishka en utilisant la formule bien connue : ''l'élève dépasse le maître''.

Minimiser la Shoah ?

Pauvre Bibi ! Que ne lui a t-on pas reproché après ce qu'il a dit sur le Mufti...

Tous ces gens ont fait semblant de considérer que le sujet, c'était la Shoah. Que la question est d'en faire porter la responsabilité sur un autre que Hitler, sur quelque chose d'autre que sur l'idéologie nazie. Ils ont osé affirmer sans honte que les propos de Netanyahou absolvent Hitler de son crime, ou bien le minimisent. Qu'ils font le lit du négationisme et qu'ils sont dangereux (Itshak Herzog)

Les protestations les plus véhémentes sont venues des responsables de Yad Vashem, en France comme en Israël, qui a rejoint l'union sacrée pour défendre, derrière le Mufti, les musulmans, l'islam, et l'OLP. Le Fatah. Tous ces gens s'évertuent en réalité à éviter le sujet, derrière l'accusation : le véritable sujet, n'est-ce pas celui de l'antisémitisme culturel véhiculé par l'islam depuis quatorze siècles, depuis ses débuts ? Non, répètent-ils en choeur, le Mufti n'a rien à voir avec la solution finale.

Rien à voir, vraiment ?

On en vient à se poser la question, avec Francisco Gil-White : qui contrôle Yad Vachem ?

Bibi s'explique

Netanyahou a déclaré qu'évidemment il n'avait pas eu l'intention d'absoudre Hitler de ses crimes, rapporte le Jérusalem Post. Hitler, a t-il dit, est responsable de la Solution finale. Mais de la même manière, il est absurde d'ignorer le rôle joué par le mufti en encourageant Hitler et ses acolytes à assassiner des Juifs. 

Que le Mufti ait encouragé la Shoah n'est pas contestable. En l'accusant de l'avoir inspirée aux Nazis, Bibi ne fait que forcer un peu le trait : en réalité, en attirant l'attention sur le fondateur du mouvement palestinien et la part prépondérante qu'il a prise dans les massacres de Juifs, en Palestine comme en Europe, puisqu'il était un allié objectif des nazis, bref, en citant nommément le Grand Mufti (qui n'était plus alors que mufti, les Anglais l'ayant déchu de son titre en 1937, après l'assassinat d'un dignitaire britannique) Bibi voulait mettre un coup de projecteur sur cette fameuse cause palestinienne, et sur ses véritables  origines. Sur la parenté entre Shoah et palestinisme. Il espérait pouvoir mettre en lumière l'antisémitisme arabe, foncier, et sans rapport avec une quelconque occupation territoriale, puisque, sévissant depuis au moins les années 20 en Palestine mandataire, il existait bien avant l'Etat d'Israël. Comme dit Georges Bensoussan, l'antisémitisme, les musulmans le tètent avec le lait de leur mère.

Hélas, quand le sage montre la lune, les idiots regardent son doigt.

Il faut rappeler le contexte dans lequel Bibi a tenu ces propos et accusé le Mufti. En ce mois d'octobre 2015, une terrifiante ''intifada des couteaux'' sévit en Israël, les Juifs sont poignardés indistinctement, partout, civils, soldats, religieux priant dans les synagogues, il y a des morts, des blessés, un climat affreux. Un jihad meurtrier a commencé dès les fêtes de Rosh Hashana avec des émeutes sur le Mont du Temple et une relative inaction du gouvernement pour empêcher les citoyens israéliens de se faire trucider. (3)

Que cherchait alors Bibi, en déterrant le Mufti ? 

C'était énorme, mais finement joué

A quoi Bibi pensait-il, en jouant un coup aussi énorme ? Evidemment, le but était de rappeler le pedigree de l'Autorité Palestinienne. C'est le talon d'Achille des ennemis d'Israël : l'OLP, dite aujourd'hui Autorité Palestinienne, a été créée par un religieux, disons plutôt un dignitaire musulman, un chef de communauté, et il a placé à la tête de ce mouvement son propre neveu, Yasser Arafat (lui aussi originaire du clan al-Husseini, et qui fut le premier chef de l'Autorité palestinienne) et Mahmoud Abbas, dit Abu Mazen, auteur d'une thèse négationiste soutenue dans une université moscovite.

Un documentaire réalisé en 2009 par Heinrich Billstein (4) montre que c'est le Grand Mufti qui est à l'origine des soulèvements des populations arabes en Palestine mandataire durant les années 20, il y a cent ans. Le premier en 1920, pour tenter de contrecarrer les conclusions de la Conférence de San Remo, la même année. Que c'est lui qui a organisé le pogrom de Hébron en 1929, que décrit Albert Londres de manière si terriblement frappante, et les révoltes arabes des années 36-39, en répandant le bruit que les Juifs projettaient de s'en prendre à la mosquée d'al-Aqsa. Une accusation récurrente, et reprise par le Hamas, qui a baptisé son opération du 7 octobre ''Déluge d'al-Aqsa''. C'est encore lui qui, deux ans plus tard, a organisé en Irak l'horrible pogrom contre les Juifs de Bagdad, appelé le Farhoud, en juin 1941. L'entrevue de Hitler et du Mufti à Berlin a eu lieu seulement cinq mois plus tard, en novembre de la même année. Quant à la conférence de Wannsee au cours de laquelle la Solution finale a été décidée, elle a eu lieu deux mois seulement après que le mufti ait rencontré Hitler. 

Sûrement une coïncidence, non ?

L'accusation de Netanyahou on le voit n'a rien de fantaisiste. Elle est même tout à fait plausible. Les preuves existent. On le voit sur des films et des photos en compagnie de Hitler, de Himmler et de tout un tas d'autres salopards chefs nazis. On dispose d'une correspondance importante entre eux et lui et, comme dit l'autre, les faits sont têtus : par exemple, le 14 mai 1943, il intervient personnellement auprès du ministère allemand des Affaires Etrangères afin d'empêcher le transfert de quatre mille enfants juifs d'Europe de l'Est vers la Palestine. Il a donc activement contribué à la Shoah en envoyant à la mort, ce jour-là, tous ces enfants juifs. Je rappelle qu'un million et demi d'enfants ont été assassinés par les nazis durant la Shoah à laquelle, oui, mille fois oui, le Mufti a participé. Le simple fait que les nazis aient financé les actions du Mufti contre les Juifs suffit à l'impliquer dans la Shoah. En réalité, il a aussi empêché 400 000 Juifs de fuir la Hongrie pour gagner la Palestine, il est donc directement responsable de leur liquidation.

Le Mufti a commencé par les pogroms en Palestine, avec des armes achetées par les nazis. Il a continué en empêchant les Juifs de fuir l'Europe en direction de la Palestine. Il a incité sans relâche au massacre des Juifs. Quiconque prétend que le Mufti n'a rien à voir avec la Shoah se trompe. Il a comme le dit Bibi, incité, encouragé et organisé la Shoah, dès les années 20 : les pogroms avaient en commun avec la Shoah une même volonté d'extermination.

D'ailleurs, pour comprendre la nature des pogroms perpétrés à Hévron par adj Amine al-Husseini en 1929 il suffit de lire le portrait saisissant (5) de celui que l'Administration anglaise en Palestine mandataire avait fait, en 1921, ''Grand Mufti de Jérusalem''... Un portrait qui date d'août 1929, que l'on doit au grand journaliste Albert Londres, parti en Terre Sainte après les premières nouvelles des pogroms contre les Juifs, et dont le livre Le Juif errant est arrivé a paru en 1930. Hélas, en lisant l'horrible description des pogroms de Hévron et de Safed, on comprend que les massacres du 7 octobre, à Ré'im, à Nir Oz, au kibboutz Bé'eri, ils ont déjà eu lieu à Hévron, à Safed, il y a de cela presque un siècle, car Albert Londres décrit les mêmes atrocités, parle des mêmes tranchages de mains, de pieds, des mêmes réchauds, rien de nouveau sous le soleil de Satan, je veux dire, des fils d'Allah, fanatiques et sans frein ; il relate leurs orgies de sang, ce sont les mêmes, les mêmes rires joyeux lors de leurs massacres bestiaux, alors qu'il n'y avait à l'époque ni Palestiniens, ni colonies, ni gouvernement d'extrême-droite, juste la haine effrénée, excitée par un mufti, un chef de guerre musulman, juste l'obéissance aux préceptes du Coran qui commande aux croyants de tuer tous les Juifs. De les exterminer, jusqu'au dernier. Il a pour cela diffusé sans relâche via la radio mise à sa disposition par les nazis une propagande violente et haineuse en langue arabe, contre les Juifs qu'il appellait alors, déjà, tous les musulmans à tuer. Il a émis une fatwa. Les chefs religieux islamiques n'agissent pas autrement aujourd'hui (6)

En exhumant le Mufti, en l'accusant d'avoir été l'inspirateur de la Shoah, Bibi a pris des risques, mais c'était finement joué : il a obligé tout le monde à s'intéresser à la question du rôle exact joué par le Mufti, collaborateur des nazis durant la Shoah, et à repenser le palestinisme en situant la cause palestinienne non plus sur le terrain politique exclusivement, comme le veut la doxa, mais sur le terrain religieux, islamique. (7) Ce qu'il voulait provoquer, c'est une prise de conscience que le problème avec les Palestiniens n'est pas conjoncturel, mais structurel, comme disent les économistes parlant des crises. Qu'il tient surtout, à la base, de l'antisémitisme musulman, structurel, basique, et non des constructions en Judée-Samarie. Bref, que la politique n'a finalement que peu de place dans le conflit qui nous oppose aux arabes se prétendant "Palestiniens". (8)

L'antisémitisme culturel des musulmans

Pour avoir dit que les musulmans tétaient l'antisémitisme avec le lait de leur mère, l'historien et écrivain Georges Bensoussan a été écarté du Mémorial de la Shoah. Diabolisé, traîné en justice. A peu près à la même époque d'ailleurs. Car, ce sur quoi Bibi a mis le doigt en chargeant le Mufti, c'est un point sensible, un sujet tabou, l'antisémitisme foncier du Coran et de l'islam. Stop ! Pas d'amalgame ! Oser associer le Mufti et la Shoah c'est de l'islamophobie, forcément. C'est la position de la gauche, en France comme en Israël, et c'est la position d'éminents responsables, comme par exemple Jacubovicz, pour la LICRA, qui s'était porté partie civile lors de ce procès intenté à l'historien de la Shoah par le CCIF, qui l'accusait ''d'essentialiser les musulmans.''

Ressortir le Mufti, c'est rappeler aux esprits oublieux que c'est un partisan zélé des nazis qui a créé le Fatah, puis l'OLP. Un criminel en fuite. C'est dire que la cause palestinienne n'a été fabriquée que pour continuer le projet nazi, une fois l'Allemagne vaincue. Mais ça aussi c'est islamophobe, non ?

Rappeler que le Mufti est un échappé de Nuremberg, c'est islamophobe aussi, sûrement. Que c'est le chef des Frères musulmans, al Banna, qui l'a fait évader de sa prison française en 46, direction le Caire où Abdel Gamal Nasser l'a caché, pareil. Islamophobe.

Conséquences

Ce que dit Bibi, en clair, c'est que soutenir la cause palestinienne c'est, en quelque sorte, soutenir la continuation de la Shoah : Benyamin Netanyahou lutte de toutes ses forces et depuis longtemps, y compris contre des membres de son gouvernement, contre l'établissement d'un état palestinien à Gaza et en Judée-Samarie, berceau antique du peuple juif, un endroit que l'on continue, de manière absurde et fallacieuse, d'appeler ''Cisjordanie''. Fallacieuse parce  que ce terme est périmé et n'a plus lieu d'être utilisé, la région ayant été annexée par la Jordanie en 1949, mais récupérée  par Israël en 1967 à la suite de la guerre des Six Jours. En 1988, la Jordanie a d'ailleurs officiellement renoncé à cette région dans le cadre du traité de paix. Mais les arabes prétendent faire de la région leur état, qu'ils veulent bien entendu Judenrein, vide de Juifs... ça vous rappelle quelque chose ? Oui, à moi aussi.

En ressortant le Mufti de l'oubli dans lequel il avait été fâcheusement relégué toutes ces années, Bibi a voulu sortir du temps court, celui de l'actualité et des médias. Il a voulu situer l'histoire d'Israël sur le temps long. Le temps de l'Histoire. Rappelons que son père, Ben Zion Netanyahou, était un historien réputé. Et qu'il a pris ses dispositions, à l'époque, en agissant concrètement pour essayer de faire condamner le Mufti, injustement laissé en liberté après avoir été condamné in absentia au Tribunal de Nuremberg (9)

Bibi a résisté vaillamment à une Amérique dirigée par Barack Hussein Obama, dont le père est musulman, imprégné sans doute d'antisémitisme, animé d'une haine profonde envers Israël (Alan Dershowitz) comme le prouve toute l'action de l'Administration Obama à l'ONU, son activisme anti-israélien notoire, par exemple lors de l'abstention des USA lors de plusieurs votes à l'ONU et toutes ses manigances sur lesquelles il serait trop long de revenir.

Il résiste à présent à l'Administration Biden qui exerce un chantage pour lui faire accepter un Etat palestinien dans l'urgence ; sinon, embargo sur les munitions.

Le Premier ministre israélien explique depuis longtemps que cette Palestine dont les Palestiniens prétendent expulser tous les Juifs jusqu'au dernier porte d'ailleurs un nom d'emprunt, puisque c'est un empereur romain, Hadrien, qui inventa ce nom formé sur Plishtim, qui veut dire en hébreu ''envahisseurs'', l'antique ennemi d'Israël, les Philistins, un peuple venu de la mer Egée et disparu depuis belle lurette. Nom inventé, cause fabriquée, la vérité commence lentement à apparaître à mesure que le masque tombe, celui d'une cause nationale, d'une lutte pour l'autodétermination, qui se révèle une imposture, car on l'a vu, il y a une évidente continuité entre les pogroms arabes contre les populations juives en Palestine mandataire des années 20 et 30, la Shoah, et l'invention d'un peuple palestinien dans les années 60. C'est cette continuité que Bibi veut obliger le monde à penser en balançant cette accusation contre le Mufti, laquelle n'est pas en soi importante. L'important, c'est le lien entre les pogroms organisés par le Mufti, la cause palestinienne qu'il a fabriquée, et, entre les deux, la Shoah qu'il a activement soutenue et encouragée de toutes ses forces. Après la Seconde guerre mondiale, le mufti a d'ailleurs continué d'oeuvrer contre les Juifs et contre Israël en utilisant les méthodes des nazis, en formant des miliciens aux attaques des Einsatzgruppen et des commandos terroristes.

Depuis près d'un siècle, cette cause palestinienne, mouvement qualifié à tort de nationaliste, faux nez de la continuation du projet nazi d'annihilation des Juifs, a fait tellement de victimes ! C'est au nom de cette Palestine, symbole de l'innocence persécutée, que l'on a massacré, égorgé, violé, torturé... Et que l'on continue à manifester un peu partout dans le monde, en hurlant Israël assassin. A délégitimer Israël. A massacrer ses habitants. A persécuter nos frères juifs partout sur la planète, coupables d'être ce qu'ils sont : des Juifs. Donc des Sionistes, génocideurs-de-pauvres-Gazaouis-sans-défense-à-qui-l'on-a volé-la-terre... Et qui continuent à soutenir le Hamas et les Frères musulmans.

Si les propos de Bibi sont comme le prétend Herzog, dangereux, c'est surtout pour l'Autorité palestinienne et son représentant légal Mahmoud Abbas alias Abou Mazen, qui vient d'entamer la dix-huitième année de son mandat de quatre ans.

En vérité, installer des ''Palestiniens'' en Judée-Samarie, comme les Américains, l'ONU, l'Union Européenne et toutes les bonnes âmes charitables, innombrables, voudraient nous y contraindre, serait un suicide. Nous payons bien cher aujourd'hui de nous être laissé imposer les Accords d'Oslo, qui revenaient à installer le fantôme du Mufti, toujours très écouté par ses ouailles, en plein coeur du pays. En continuant, au nom de la bien pensance, de la bonne morale chrétienne et du politiquement correct, à psalmodier le mandra stupide et criminel ''solution à deux états'', ils espèrent peut-être nous persuader d'accepter de nous faire hara-kiri.

Cela n'arrivera pas.


                                   

Sources et notes :


(1) La réaction de Merkel aux propos de Netanyahou (The Gardian)

(2)  Merkel parlant de rupture de civilisation (npr.org)

(3) Le terrorisme de l'Autorité palestinienne, Oudy Bloch (Danilette's)

(4) La croix-gammée et le turban, la tentation nazie du Grand Mufti, documentaire(2009)

(5) Portrait du Grand Mufti de Jérusalem par Albert Londres, (Danilette's)

(6) Enquête après l'incitation au meurtre de Juifs par le mufti Hussein précedant l'assassinat collectif de la famille Fogel (palwatch.org)

(7) Antisémitisme et négationisme arabo-musulman à Gaza et en Israël (A.Michel, I24)

(8) Guerre de religion, Shmuel Trigano (Danilette's)

(9) Ben Zion Netanyahou, the mufti and the elections of 1946 (israelbehindthenews.com)




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Internationale nazie

Lettre à Virginie K. et à mes copines pro-palestiniennes

Révélations choquantes de Francisco Gil-White sur l'histoire de la guerre menée contre Israël (Partie 2)