Judée-Palestine : le double vol

                                                                         Oui, tout puissant est le mot, fou qui s'en joue !

                                                                    Quand l'erreur fait un noeud dans l'homme, il le dénoue.

                                                                                                                  Victor Hugo




On a beau le dire et le répéter, que le nom Palestine est une invention romaine, un nom inventé, l'information n'arrive toujours pas à destination. Nous sommes trop peu nombreux sans doute à nous accrocher à cette vérité historique, à la répéter, à la marteler sur tous les réseaux sociaux disponibles. Répétons-le une fois de plus, pour commencer, puisque dit-on la répétition  a des vertus pédagogiques : ce nom, Palestine, que l'on entend hurler dans les cortèges, ce pays que l'on doit libérer à tout prix, c'est une invention romaine. Au second siècle de notre ère, en 135, soit cinq cents ans avant le premier musulman, l'Empereur Hadrien décide de rayer les Juifs de la carte, d'abord physiquement, en massacrant et en déportant les vaincus, puis, en leur enlevant leur nom : il supprime la Judée, qu'il rebaptise ''Palaestina''. Il fallait punir les Juifs de s'être une fois de plus rebellés contre Rome. Qui veut en savoir plus sur la guerre des Juifs contre les Romains n'a qu'à consulter l'ouvrage éponyme de Flavius Josèphe, historien juif qui vivait au premier siècle de l'ère chrétienne. Il est disponible dans toutes les bonnes bibliothèques. C'est un ouvrage de dimensions respectables, il prend la moitié d'une étagère à lui seul, trois ou quatre tomes. Pour le prochain confinement... Le prochain virus !😏

Donc, Hadrien donne un nouveau nom à la Judée en 135 : en ce temps là, les seuls Palestiniens sont les Juifs. Il y a aussi quelques chrétiens, et quelques arabes organisés en tribus, en clans. L'islam date du 7ème siècle : par quel tour de passe-passe antisémite les Palestiniens d'aujourd'hui sont musulmans et les Juifs, colons ?

Bonne question, non ?

C'est celle que pose Alain Legaret ce matin, et j'avoue que sa formulation "tour de passe-passe antisémite" a fait tilt. C'est quand même énorme, non ?

Il est vrai que les énormités et les approximations chronologiques n'embarrassent pas les défenseurs de la cause palestiniaise, pour lesquels par exemple Jésus était palestiniais. Sauf que Beit Lechem (Bethléem en français) est en Judée et que son nouveau nom ne lui fût imposé que cent ans après la mort de ce Juif, celui qui croyait être le Messie et dont on fête ces jours-ci la naissance, dans une vaste partie du monde.

Donc, nouveau nom. Changement de mazal.

Palestine, c'est sympa, ça rime avec langoustine, avec Ernestine, aussi, tiens il va falloir que je parodie le tube immortel Bécassine, c'est ma cousine... 

Palesti-ne, c'est ma cousi-ne, ça va faire un méga tube je le sens !😄😄

Palestine c'est un nom sympa, donc, et ça fait l'unanimité contre Israël. Mais cette unanimité est bâtie sur un mensonge.

La vérité, la voici : les Juifs, après s'être fait voler le nom de leur pays, la Judée, se sont fait dépouiller aussi du nom que leur pays portait jusqu'à la fin du Mandat britannique. Lors de la création de l'Etat d'Israël, les Juifs hésitèrent entre deux noms : fallait-il garder ce nom, Palestine, ou bien reprendre le nom biblique d'Israël ? C'est le nom Israël qui fut finalement choisi.

Mais l'autre nom, Palestine, tombé peu à peu en désuétude, après la création d'Israël, quelques arabes ont eu l'idée de se l'accaparer. Idée géniale. Qui étaient ces arabes ? D'abord, un personnage connu, fait ''Grand Mufti de Jerusalem'' par Herbert Samuel, un dignitaire britannique je suppose, il y a une célèbre promenade qui porte son nom à Tel Aviv. Mohamed Adj-Amin al Husseini, la cinquantaine à la fin de la guerre, tout juste échappé de Paris qu'il fuyait pour échapper au Procès de Nuremberg, devant lequel en bonne justice il aurait dû être traduit en tant qu'ami personnel de Eichmann, de Hitler et de Mussoloni, avec l'aide desquels il organisa et finança les révoltes arabes qui éclatèrent en 1936 et qui durèrent trois ans. Mais l'histoire rapporte qu'il incita les arabes à la révolte dès la Première Guerre mondiale et surtout, qu'on lui doit l'épouvantable pogrom de 1929, qu'il inspira.

Donc, le Grand Mufti s'échappe, en 1945, avec quelques comparses, des nazis en fuite. C'est le dictateur Nasser qui l'accueille au Caire et lui offre sa protection, l'année suivante, à lui et aux nazis qui l'accompagnent.

Ensemble, ils forment quelques adolescents, dans les années 50, dont Yasser Arafat de mémoire maudite. Ils sont chargés de poursuivre le plan que Hitler n'a pas eu le temps de finir : il faut empêcher les Juifs survivants des camps d'extermination de gagner la Palestine. Israël, je veux dire, mais pour le Mufti, c'était toujours sa Palestine. Les Juifs, quelle horreur, venaient s'y installer !

Ils décident de monter un parti, en 1964, l'OLP, de sinistre mémoire, parti qui devient ensuite le Fatah. C'est Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, auteur d'une thèse négationniste soutenue dans une université moscovite, qui prend la relève d'Arafat en 2006. Aujourd'hui, ce parti se fait appeler l'Autorité Palestinienne, et il est installé en Judée-Samarie, région que l'on continue d'appeler, par paresse ou par mauvaise foi, Cisjordanie, du latin cis ''au delà de'', et du toponyme ''Jordanie'' ça donne la Jordanie au delà du Jourdain.

Cette cause palestinienne a donc pour point de départ on le voit un double vol, celui du nom Judée remplacé par le nom Palestine, que les arabes se sont, inspirés par le Grand Mufti et ses amis nazis, approprié.

Ainsi, ce mensonge, cette arme de propagande  forgée par des islamonazis prétendant perpétuer le rêve de Hitler d'exterminer tous les Juifs de la planète, perdure depuis soixante ans : depuis les années 60, les merdias matraquent le mensonge millénaire du Juif voleur de terres, ils ont forgé la figure du martyr de l'impérialisme, du colonialisme et que sais-je encore, celle du povpalestinien opprimé. Du povpalestinien victime du méchant Israélien. Ceux-ci seraient des colons sionistes et lui, un pauvre autochtone. Un Mohican résistant. Un pauvre ti phoque innocent sur sa banquise qui fait rien qu'à pleurer à cause des vilains sionistes, ces méchants qui font rien qu'à répliquer de manière disproportionnée au dernier pogrom.

C'est ce que l'on appelle un ''narratif''. Certains narratifs sont plus puissants que d'autres, imposés par le brain-washing haineux des journalistes, -ou sont-ils simplement ignorants ?- en tout cas, la presse, la télé, les merdias reprennent en choeur ce narratif antisémite, pardon, antisioniste, mais n'est-ce pas évidemment la même chose, et l'imposent quotidiennement aux citoyens de la planète. Dans tous les pays du monde, les gens sont complètement hypnotisés, fanatisés, et finalement manipulés par l'élite mondialiste, qui a besoin d'un climat anxyogène et de la haine antijuive pour réaliser ses petites affaires. Certains sont prêts à tout pour venger les musulmans de la planète de l'affront qu' Israël, en se défendant, leur fait, et pour libérer la Palestine, symbole de l'innocence persécutée.

Comme pour le covid, the media is the virus.

Reste à le dénoncer, et à en rire... Si on peut ! Ceci peut aider :

Because we lie about the facts, parodie, LATMA TV

Texte écrit à la suite du post vu ce matin, signé Alain Legaret, lutteur passionné et infatigable, il est écrivain et journaliste, et aussi sur Facebook et Twitter ! 



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