Le ministre a raison

Larguer une bombe nucléaire sur Gaza ?

- Et pourquoi pas ? Une petite...'' Suggère ma mère, en surveillant la cuisson de notre repas de Shabbat. Je lui fais les gros yeux, vitrifier Gaza aurait un avantage, certes, et non des moindres, ça raccourcirait la guerre et surtout, éviterait de continuer à mettre stupidement la vie de nos soldats en danger. 

Mais, les otages ? Et la terre, la bonne terre cultivable où jadis il y avait tous ces champs d'oliviers, tous ces arbres fruitiers du Goush Katif, toutes ces serres que les barbares ont détruites sans pitié au lendemain de l'évacuation de Gaza, décidée par Sharon, à l'été 2005 ?

La terre est innocente. Elle ne mérite pas de devenir radioactive. Un désert radiaoactif stérile. Non. La terre est innocente, les fruits sont innocents, les montagnes sont innocentes. L'herbe est innocente. Le sable est innocent. Ce n'est pas la solution. Allons. Un petit Hiroshima n'arrangerait rien. On est déjà bien assez attaqués comme ça.

- De toute façon, quoi qu'on fasse, on est critiqués, alors...

Je répète que non, la bombe atomique, niet, ça y'en a pas bon. Pas bon du tout...

Elle n'a pas l'air convaincue. Tant pis. Je laisse tomber.

Et voilà qu'une semaine après cette conversation dans la cuisine, c'est un ministre, de la liste Otsma Yéhoudite, (Force Juive) qui affirme que oui, la bombe atomique à Gaza, c'est une option.

Il faut dire qu'on lui avait largement tendu la perche : Amihaï Eliahou n'a fait que répondre à des journalistes qui lui demandaient ironiquement si une bombe atomique sur Gaza, c'était la solution, puisque selon lui il n'y a pas d'innocent à Gaza. 

Il a renchéri. Une bombe atomique ? Oui, c'est une option, a t-il répondu. De la provo, bien entendu, car finalement qu'est-ce qui reste, face à des gens qui vous serinent inlassablement le même refrain, populations civiles innocentes et réponse israélienne disproportionnée ?

D'autant plus que ces gens qui nous demandent une réponse proportionnée ne se rendent pas compte du nombre de gens qu'il y aurait à éventrer, à torturer, à couper en morceaux tout en filmant, d'enfants à brûler vivants devant leurs parents... Nos soldats ne font pas ça, désolée. Ils ne tuent pas pour le plaisir et ne viennent pas assassiner des vieilles dames dans leurs lits en leur tirant une balle dans la tête pendant leur sommeil. Ne tirent pas au petit matin sur des soldats qui dorment dans leurs lits, dans leurs bases. N'exhibent pas leurs prisonniers dénudés, et des cadavres décapités, en leur crachant dessus. 

Alors pour la réponse proportionnée vous repasserez.

Le ministre a raison, au moins sur un point : ces populations civiles, que l'opinion internationale tient absolument à préserver, tout en hurlant au ''génocide du peuple palestinien'', sont-elles en réalité aussi innocentes qu'on le prétend ? Ne soutiennent-elles pas leurs chefs, et ce maudit Hamas, ne l'ont-elles pas élu, en 2006, à une majorité écrasante ?

On en voit sortir toute une horde, de ces populations si viles, sur les films des caméras de sécurité, oui, ils se sont filmés, en plus, on en voit de nombreux specimens, issus de cette population ''non impliquée'',ils ont pénétré en Israël, en même temps que les terroristes, le jour de l'épouvantable pogrom du 7 octobre. L'air tout réjoui de pouvoir aller se livrer au massacre de Juifs, ils franchissent la barrière eux aussi ! Dame, une occasion pareille, aller faire la razzia tout en égorgeant du Juif, ça ne se rate pas ! N'est-ce pas exactement ce que faisait leur ''beau modèle'', leur prophète Mohammed, à Yathrib, par exemple, du temps où cette ville ne s'appelait pas encore Médine ?

Innocentes, ces populations ?

Je dis que non.

Elles ont élu le Hamas, n'ont jamais cherché à s'en défaire, ont applaudi à chacun de ses crimes contre nous. Depuis des années ces gens lancent des youyous de joie qu'on entend d'ici, à chaque fois que l'un des leurs massacre l'un des nôtres, sur les routes, dans les magasins, dans les maisons, partout en Israël. ils doivent même être sacrément enroués à force de hurler leur joie mauvaise à chaque fois. Et avec tous les bonbons et tous les gâteaux qu'ils se distribuent généreusement à chaque attentat ici, il doit y avoir un sacré nombre de diabétiques, à Gaza !

Ces gens sont complices évidemment. Pourquoi devrait-on faire montre de mansuétude à leur endroit ? Une pause humanitaire, avec des nazislamistes ? Vous êtes sérieux, messieurs-dames, quand vous votez pour ça ?

Il y en a eu, de l'humanitaire, pour nos enfants ? Pour tous les gens qu'on a enlevés ? Pourquoi faire preuve d'humanité, et surtout, sans aucune contrepartie ?

Mais évidemment, après avoir annoncé que nous bombarderions les camions d'aide humanitaire envoyés par l'Egypte, voilà qu'on en laisse entrer quotidiennement une centaine... Qu'on leur a rebranché l'eau, l'électricité, le gaz et même internet ! On est décidément nuls nous les Juifs, quand on fait la guerre... On sait même pas faire un siège correctement. Un siège, ça veut dire affamer l'ennemi, le réduire à merci. Non lui fournir eau et nourriture en veux-tu en voilà. Et pourquoi pas le café et les croissants, tant qu'on y est ?

Le ministre a raison. Une bombe. Oui. Mais pas une bombe atomique, non. Une bombe au cochon, un bon gros bombardement de rillettes de porc, de saucisses, de merguez et de jambon. Une bombe au cochon qu'on ferait éclater au dessus de Gaza. L'endroit, devenu impur selon les normes islamiques, serait vite déserté je pense. 

Car évidemment, dans la guerre psychologique que nous livrent les massacreurs et les preneurs d'otages, tous les coups sont permis, et il est de notre devoir je pense de comprendre la mentalité des bestiaux qui affirment sans cesse qu'ils aiment la mort autant que nous, nous aimons la vie. Saisir la psychologie de l'ennemi est primordial. Ces enragés n'aiment que la mort. Soit. Ils prennent en otage leur propre population, en plus de ceux qu'ils ont enlevés. Les empêchent de se déplacer au sud, ainsi que l'armée le demande. Soit. Ils veulent le plus grand nombre de morts possible, de manière à aller se plaindre à l'ONU qu'on tente de les génocider, à Gaza. Soit. Et nous serions démunis, face à eux, contraints malgré nous à leur donner ce qu'ils demandent, être tués dans le cadre du Jihad, la guerre sainte ?

Car, ne nous y trompons pas, la cause palestinienne a été maquillée en guerre anticoloniale: maquillée comme une voiture volée elle veut se faire prendre pour la lutte de libération d'un peuple opprimé, alors que dès le début, en 1964 date de sa création, il n'y avait qu'Israël et aucun territoire ''occupé''à "libérer", puisque la Judée-Samarie, Jérusalem et Gaza n'ont été reprises qu'après la guerre des Six Jours, en 67. Et non pas annexées, comme ces régions auraient dû l'être, mais considérées comme des territoires"disputés".

Ces gens font le Jihad. Les gens du Hamas comme du Jihad Islamique ou du Hezbollah ne cessent d'affirmer d'ailleurs qu'il n'est pas de guerre plus sainte que celle qu'ils livrent aux Sionistes et ces messieurs les mollahs viennent de lancer, depuis Doha, une fatwa dans ce sens.

En attendant qu'elle retombe, puisque tout ce qui est lancé doit fatalement tomber, selon la loi de la gravitation, il nous est permis de méditer sur la seule motivation de ces gens qui font la guerre sainte : c'est de mourir en shahid afin de mériter le Paradis d'Allah.

A la bonne heure ! Privons ces gens de leur satané Paradis d'Allah, pour lequel ils sont prêts à sacrifier leur vie et les nôtres !

Pourquoi ne pas leur parler enfin un langage qu'ils comprennent ?

Ces gens sont suffisamment enragés pour ne pas en rajouter, me direz-vous. Et vous auriez peut-être raison. Mais je persiste à penser que leur haine est tellement forte, et leur envie du paradis d'Allah tellement alléchante (ces gens imaginent le paradis comme un grand bordel, avec des petites filles à leur service, dont l'hymen se reconstitue magiquement après chaque coït) que la seule carte que nous ayons à jouer, dans cette guerre comme en matière de contre-terrorisme en général, est celle-ci : ils n'aiment que la mort, soit. Mais il y a une chose à laquelle ils tiennent, une seule : leur fameux paradis d'Allah où 72 pucelles les attendent pour se mettre gentiment à leur service... (C'est comme ça qu'ils imaginent la félicité suprême, ces gens-là, un bordel éternel, un délire de pédophiles... Mais le chagrin  m'égare, je le vois bien... )

Ils ont 242 otages ? Très bien. Nous détenons la dépouille de plus d'un millier de terroristes. Elles ne doivent pas être rendues. Ou alors, dûment conditionnées : les oreilles fourrées au jambon pur porc, ou aux rillettes du Mans, et une saucisse de chez Cochonou enfoncée là où je pense. Tout salopard sera rendu impropre à aller faire la java chez Allah qui n'autorise pas l'animal impur chez lui. 

Dûment fourrés au jambon pur porc, ou au pâté en croûte, Allah rigueur, tous ces combattants du Hamas, qui se rêvent en martyrs pour la cause palestiniaise et tuent du Juif pour mériter le Paradis d'Allah seront condamnés à l'Enfer des mécréants... Je suis persuadée qu'une petite vidéo tournée à la morgue devrait en décourager plus d'un. Au lieu d'humanisme, essayer plutôt la psychologie : ça a marché dans le passé, ça vaut le coup de rééssayer, non ?

Car oui, j'ai vérifié, la légende rapporte que le général Pershing aurait recouru à cette méthode en enterrant 49 terroristes musulmans dans une peau de porc et que le cinquantième aurait eu la vie sauve afin qu'il puisse rapporter la chose aux candidats martyrs. Cela se passait aux Philippines, en 1908. Il est temps de refaire un essai. Je suis contre les essais nucléaires et le lancer de bombes atomiques. Où que ce soit. Mais pour les expériences qui peuvent, pourquoi pas, donner de bons résultats.

On n'a même pas besoin de prendre des corps de vrais pigoulim (néologisme créé par Marc Mordechaï, sympathique patron du canal Israël Eternel sur Telegram pour désigner l'enveloppe charnelle des salopards éliminés par Tsahal, on peut dire d'ailleurs pigolés par Tsahal) on peut prendre n'importe quel corps, et même, des acteurs vivants : l'essentiel est qu'ils soient, à la caméra, des pigoulim crédibles, maquillés, grimés, leur machin vert sur le crâne, enveloppés dans ce chiffon bariolé qui leur sert de drapeau. Les filmer en train de se faire fourrer au cochon, mettre en ligne avec un commentaire en arabe expliquant que désormais, c'est le traitement réservés aux candidats shahids...

Je vous fiche mon billet que cette idée vaut de l'or. Des candidats shahids y'en n'aurait plus bézef... Pourquoi ne pas la tester, au point où on en est ?

Oui, parlons-leur enfin un langage qu'ils comprennent, les leçons de morale et d'humanisme n'ont aucune chance avec eux. Pourquoi ne pas essayer la psychologie de base ? Les leçons de morale, sur la différence entre le Bien et le Mal, dispensées par Leo Dee, rabbin, et malheureux père de Rina et Maya, au soir de leur assassinat par le Hamas sur la route, sont inutiles. Rina et Maya furent achevées dans leur voiture à coups de kalachnikov il y a sept mois aujourd'hui, pile, le vendredi 7 avril 2023. Ils aiment la mort. Ils veulent mourir en shahid pour aller au paradis d'Allah. Enlevons-leur cet espoir. Barrons-leur la porte de sortie de leur vie minable et vaine, pleine de haine, de violence et d'obscurantisme. Faisons-le pour Rina et Maya, faisons-le pour Léa, leur mère, blessée grièvement dans l'attentat et morte deux jours plus tard, le dimanche 9 avril, peu avant le moment où l'on devait enterrer ses enfants. Finalement Leo Dee a dû ensevelir son épouse en même temps que ses deux filles, pauvre homme... Faisons-le pour toutes les victimes du terrorisme islamique, en Israël, en France, en Espagne, en Argentine et partout dans le monde.

Le ministre a raison. Une bombe, oui. Mais au cochon ! Une sur Gaza, pour commencer. Et quelques autres dans leurs fameux tunnels. Si on m'écoute, on sauvera des vies. On a déjà sacrifié beaucoup trop de nos enfants descendus dans ces fameux tunnels, ou à "Gaza nord" depuis dix jours.

Je sens que je vais aller en toucher deux mots à Itamar Ben Gvir, notre ministre de la Sécurité intérieure, qui aurait, dit-on, ouvert un bureau à Beershéva.

En attendant, que Dieu veille sur nos soldats, et sur nous, menacés comme jamais, ici en Israël, alors que les bombes continuent de tomber partout sur notre territoire national, à l'instant, sur Tel Aviv, Bat Yam et Richon lé Tsion ! Que des attentats sont perpétrés tous les jours en Judée-Samarie ! Et que tous, le coeur meurtri, nous tentons de vivre, malgré tout !

Beershéva, 7 novembre 2023