La vie, pour trois fois rien

Voilà, on a entendu le Shofar hier soir, et la prière millénaire ''L'an prochain à Jérusalem'' qui clôt l'office de Kippour. Les gens se sont jetés sur l'eau et les bouteilles de jus, que des âmes charitables avaient pensé à apporter à la syna, afin de pouvoir rompre le jeûne sur place, j'ai refusé poliment un verre de jus d'orange industriel, et j'ai attendu d'être rentrée à la maison pour boire quelques verres d'eau fraîche. Il faut dire que depuis que j'ai compris, il y a quelques années, qu'il fallait manger un maximum de raisin avant le jeûne, je résiste très bien à la soif malgré la chaleur. Pas eu faim non plus, bref, Kippour ça a été du gâteau pour moi encore cette année. Evidemment la foire, depuis lundi soir, dehors, car les rues et même les autoroutes deviennent comme tous les ans le terrain de jeu des enfants : traditionnellement tout le monde sort dès l'entrée de Kippour jusqu'au lendemain soir faire du patin à roulettes, du vélo et de la patinette sur les routes, sans crainte des voitures... tandis que les parents font de la marche ou des sittings aux ronds-points pour discuter le coup entre voisins ou entre amis tout en surveillant les gosses.

Ce soir, on peut apercevoir les premières cabanes sur les balcons, dans les jardins ou les cours d'immeubles : bientôt Soukkot !

Depuis Rosh haShana, le jour de l'An, il y a dix jours, onze, même, et qui correspondait cette année au 15 septembre du calendrier chrétien, on se souhaite d'être inscrit dans le Livre de la Vie : ''Gmar Hatima tova'', "une bonne signature !" C'est ainsi que l'on se quitte quand on se croise, ou quand on termine une conversation au téléphone. Dieu tiendrait registre des noms de ceux auxquels il prête vie, d'où cette expression que l'on entend partout entre Rosh haShana et Kippour. 

Selon cette façon de voir, la Vie est un grand livre dans lequel on a son nom inscrit pour l'année à venir. Ou pas...

Mais il est des gens qui sont passés du Livre au Logiciel. Les progressistes, les scientistes et les tenants du transhumanisme voient la vie comme un secret encodé, que l'on peut non seulement déchiffrer comme jadis Champollion les hiéroglyphes sur la pierre de Rosette... mais encore modifier à volonté, grattant ça et là, remplaçant ici une lettre, ici un espace entre deux lettres...

Le mot ''logiciel'' est un composé de ''logique'' et de ''matériel'' et il a été adopté par l'Académie française en 1972. On parle bien de matériel génétique, de noyau, etc...  La vie et le vivant seraient réductibles à un programme informatique, vu qu'ARN et ADN ne sont, de ce point de vue, que de l'information cryptée.Tout l'enjeu reviendrait à tenter de craquer le code...

'' Pirater le logiciel de la Vie'' c'est d'ailleurs l'ambition annoncée de nos modernes eugénistes et autres séquenceurs de génome, et notamment de Tal Zacks, directeur chez Moderna : ARN moderne, ou mode, pour modifié= Moderna, et Dieu n'a qu'à bien se tenir ! Le biopiratage ils appellent ça. La vie sera désormais créée en laboratoire, qu'est-ce que je dis, sera... Elle EST créée, déjà, en laboratoire : vous avez sûrement vu passer cette vidéo montrant notre Bibi national en train de goùter du poisson, du lieu je crois, lequel on vient de lui servir, et faisant mine de se régaler, tout en écoutant béat un type en blanc lui préciser qu'il vient d'être fabriqué en laboratoire et qu'il est possible de lui en fournir à la tonne...

D'un Zacks à l'autre : le Rav Jonathan Sacks a prononcé il y a une dizaine d'années un discours devant d'AIPAC, lequel, enregistré, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux après sa mort, survenue 7 ans plus tard, à la fin de l'année 2020, le 7 novembre. Il avait 72 ans.

Si vous n'avez pas le temps d'écouter ce discours in extenso, allez directement au passage le plus intéressant selon moi, à la minute 6'28, où le rav raconte son voyage en Israël, et où il décrit les écoles et les hôpitaux qu'il a visités, en concluant que ''pour les Juifs, ''chaque vie est sacrée''.

 https://www.youtube.com/watch?v=sDXeUhUpHYY&list=LL&index=1

''Nous sommes le peuple qui sanctifie la vie'', affirme t-il. (Vous pouvez arrêter après la minute 11 si vraiment vous n'avez pas beaucoup de temps, ce qui réduit la video à 5mn)

"L'hôpital de Rambam, une merveille"... s'extasie le rav, "les traitements les plus modernes et les plus révolutionnaires à la portée de tous, Juifs, chétiens, musulmans, hindouistes, athées, religieux, et pécheurs !!!"

Arrêtez-moi si je dis une bêtise, comme dit le rav Kling à la fin de ses posts sur Facebook, en guise de péroraison, mais il me semble que cet émouvant plaidoyer est finalement construit sur cette seule idée-force : la vie est sacrée, pour les Juifs. Toute vie est précieuse, pour eux, parce que toute vie vient de la Vie... C'est à dire de Dieu. Soit. Chaque vie est sacrée. Un don de Dieu. C'est pour cela qu'Israël soigne les terroristes arabes blessés, qu'il leur prodigue les meilleurs soins, car pour le judaïsme, la vie est sacrée, y compris celle des terroristes. (On peut le déplorer. Pour ma part, je regrette qu'Israël mon pays soigne tant de terroristes dans ses hôpitaux). De même, Israël est toujours le premier à s'envoler avec du matériel médical pour secourir les victimes des catastrophes naturelles, y compris en Syrie, comme récemment. Un pays contre lequel nous sommes en guerre, puisqu'il sert, entre autres, de base pour l'Iran, dont les dirigeants ont juré de nous anéantir, promesse que les mollahs crachent régulièrement.

C'est donc parce que les Juifs considèrent toute vie comme précieuse et sacrée qu'Israël est le premier à envoyer des secours, à construire des camps volants équipés du meilleur matériel médical, et des hôpitaux de campagne, en Syrie, au Maroc ou ailleurs : chaque vie est unique. Irremplaçable. 

Mais alors, comment comprendre qu'Israël soit devenu le ''laboratoire du monde'' ? Si la vie est sacrée, comment est-il possible d'avoir fait prendre ce risque insensé à la population israélienne ? Comment a t-on pu délibérément livrer les gens, hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, femmes enceintes, à l'expérimentation de Pfizer ? Car ce "vaccin est toujours, faut-il le rappeler, en phase expérimentale. Et ses effets secondaires sont nombreux et invalidants, ils vont de la paralysie à la crise cardiaque, les femmes subissant des perturbations de leur cycle menstruel et des règles hémorragiques, elles doivent subir parfois l'ablation pure et simple de l'utérus. Bonjour la sanctification de la vie : ici en Israël nous déplorons une épidémie de morts subites post-vaccinales, des cardiopathies, myocardites, etc... Ainsi qu'une épidémie de ''turbos-cancers''... Inutile de préciser que les candidats à la vaccination ne furent pas légions, à partir de la 3ème dose, la majorité des gens ayant suspendu leur abonnement vaccinal après la seconde. Ils ont constaté que l'injection les rendait très malades, et que le prétendu vaccin n'empêchait pas d'attraper la maladie, ou de contaminer ses proches. La surmortalité, toutes causes confondues, en cette première moitié de 2023, est préoccupante. Mais l'omerta subsiste. Il est mal vu d'oser s'interroger sur les causes de cette surmortalité... Il est même carrément interdit d'évoquer le sujet. Seul le mantra imbécile et surréaliste "le vaccin a quand même permis d'éviter les formes graves" est autorisé.

La mort doit maintenant être considérée comme une forme peu grave, faut croire... Mais un statisticien français persiste à vouloir faire son travail et vient de communiquer les analyses des données d'une nouvelle étude anglaise :

https://youtu.be/L8lqfBccXIw?si=AvbYWFRiJywVozi7

Bref, les vaccinés meurent plus que les non-vaccinés. Le vaccin fait mourir, tout en permettant d'éviter les formes graves. Ouf ! On est tout de suite vachement rassurés, non ?

Excusez-moi, on rigole comme on peut. Les gens deviennent fous.

Ironie cruelle, les Juifs sont victimes à nouveau des expériences pharmaceutiques de Big Pharmac, eux qui ont déjà fait les frais de l'acharnement sadique des médecins, dans les camps de la mort, où l'on inoculait aux prisonniers toutes sortes de maladies, pour tester ensuite sur eux l'efficacité des médicaments et des vaccins...

Les nazis doivent se marrer doucement, dans leur tombe.

Et ceux qui sont vivants rigolent sûrement comme des bossus.

Bref rappel des faits : les labos ont fait la course pour fournir un vaccin capable de ''nous sauver'' de la terrible pandémie de coronavirus qui menaçait la planète, et dès novembre 2020, Bibi signait un contrat avec Pfizer, pour qu'Israël soit le premier à sortir de la crise sanitaire. Et, au pas de charge, jour et nuit, y compris le Shabbat, on a vacciné tout le monde, à tour de bras...

La mort dans l'âme, j'ai dû me résigner à voir ces parkings, ces centres commerciaux, ces salles polyvalentes transformés en vaccinodromes, ces longues files d'attentes de gens impatients de se faire injecter la solution miracle en intramusculaire... Le vaccinalisme est une religion. De l'avoda zara ou culte des idoles, le vaccin nouVeau dOr, à nous l'Veau d'or... Les gens étaient persuadés que la seule façon d'échapper au fléau étaient de se faire injecter cet ARN messager. Comment peut-on être aussi bêtes... Un truc qui les a transformés en OGM. Des mutants de Panurge.

D'autre part, nos petits copains transhumanistes, milliardaires mondialistes subventionnant les labos de recherches génétiques, dont certains, en Israël, ont le projet de fabriquer dorénavant les bébés en laboratoire, car décidément ils ne veulent plus ni être ni laisser venir "les enfants du hasard" (cf l'article éponyme de Causeur  paru en avril, l'année dernière https://www.causeur.fr/les-enfants-du-hasard-2-195596/

Ils entendent produire des humains comme bon leur semble, c'est à dire, les programmer à l'aide des technologies de procréation médicale assistée, et de la sélection génétique, selon des critères choisis: quel est le prix de la vie, pour eux ? Eux pour qui chaque humain sera productible et remplaçable comme une pièce automobile ? Eux qui sont capables désormais d'imprimer des organes en 3D et d'en équiper tout organisme humain ?

Pour eux,  cette vie, que vaudra t-elle ? 

Tout ce qui est rare est cher, dit le célèbre syllogisme... Du moins, sa prémisse. Inversement, plus une ressource est disponible et abondante, moins elle est chère... les êtres humains vont-ils devenir des "ressources"...?? Faudra t-il comprendre autre chose, dorénavant, quand on parlera de "ressources humaines" ?

La vie n'a pas de prix, dit-on. Mais vaudra t-elle encore quelque chose quand il sera possible de produire des bébés à volonté ? A la chaîne, et pour trois fois rien, comme le poisson présenté à Bibi dans la vidéo dont je vous parlais tout à l'heure ? Ne faut-il pas prévoir en effet, une chute vertigineuse du prix de la vie humaine, à la Bourse des Valeurs ?

La question n'est plus ''jusqu'où iront-ils ?'', mais  plutôt jusqu'où les laissera t-on aller ? car les frontières du Progrès semblent pouvoir être indéfiniment repoussées. La science est lancée comme un canard sans tête, comme une locomotive sans conducteur: c'est ainsi, le progrès technique n'a pas de fin. C'est une perpétuelle fuite en avant, et car selon la formule bien connue, "on n'arrête pas le progrès''. 

Jean-Pierre Séris, qui nous a quittés brutalement en décembre 1994, (comme Michel Berger, une crise cardiaque après une partie de tennis) et qui était spécialiste de Philosophie des Sciences, qu'il enseignait à la faculté Paul Valéry, à Montpellier, aimait à citer cette phrase : 

"L'homme en proie au Progrès est semblable à quelqu'un qui serait monté sur un tigre... La seule chose que l'on peut lui dire c'est vous n'auriez pas dû y monter." Je ne me souviens pas qu'il nous ait donné un jour le nom de l'auteur...

Je ne veux pas terminer ces lignes sans préciser que le dessin est de mon amie Nathalie Myriam Haddad. Ni sans évoquer la mémoire de mon frère Jean-Marc, né le 26 septembre 1963, (soit le 8 de Tichri 5724) il aurait aujourd'hui soixante ans ! Je donnerais tout et le reste pour pouvoir discuter de ces questions avec lui, car il était biologiste, médecin, et terriblement perspicace. En même temps, beaucoup plus souple que moi, dans sa manière de penser le monde. Mais il est parti, lui aussi, un an après Séris, à l'âge de trente-deux ans, à la suite d'un accident de plongée. Paix à ton âme, mon frère, et paix à la vôtre, Séris, vous me manquez terriblement vous aussi.

A mes lecteurs, je souhaite une bonne nuit et une belle année 5784 ! Belle nuit, bonne année, et que l'Bon Dieu vous garde.

Beershéva, mardi 26 septembre 2023, 11ème jour de Tichri 5784.

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