Le monde est-il une montgolfière ?
Le monde change. C'est un fait. Mais pas assez vite, semble-il selon certains. Il faut accélerer la cadence. Il faut en finir c'est urgent, avec ce monde devenu trop vieux, trop poussif... Trop lourd !
Pour qu'un nouveau monde puisse naitre, il faut que d'abord l'ancien disparaisse, il faut le saborder. Le sacrifier. Le monde tel que nous le connaissons est un Titanic qui croule sous le poids des humains. Un vieux rafiot que l'on doit couler, une bonne fois pour toutes. Et bon débarras.
Pour une certaine élite auto-proclamée, celle des dirigeants et des invités du World Economic Forum, ça fait en effet trop longtemps que le monde est monde et qu'il roule, sans véritables lois, (rules) parce qu'il est livré à lui-même, c'est à dire au chaos et à l'anarchie. En effet, ce monde humain, trop humain, n'est plus gérable tel quel. Selon elle.
Déconstruire pour mieux reconstruire
Cette élite, qui se réunit à Davos tous les ans en un "forum économique mondial", a décrété voici un peu plus de deux ans que ce dont le monde a besoin, c'est d'une Grande Réinitialisation, d'une Grande Remise à zéro : un Great Reset, dit-on en anglais. Pour mieux reconstruire, "re-built better", disent-ils, il faut d'abord déconstruire : ce monde opaque, bordélique, hirsute, livré aux caprices des humains, il faut le rendre "transparent".
Cette transparence est selon le "gourou de Davos", Klauss Schwab, la condition sine qua non d'un nouveau monde, meilleur que l'ancien. Il y a trop d'ombre, trop de secret, trop de liberté, en gros, dans ce vieux monde déclaré obsolète. Trop de désordre. Ce monde, il va falloir le mettre au pas. Le mettre aux normes. Plus de secret médical. Plus de secret bancaire. Plus de propriété privée, terminé, tout ça : identité numérique pour tous, fusion du physique, du biologique et du numérique. Un seul QRcode identitaire rassemblera désormais compte bancaire, dossier médical et tutti quanti. Ça c'est de la mise à jour ! Pour l'instant, ça rame, mais on tient le cap... Et vogue la galère !
Des populations ? Ou dépopulation ?
La vaccination sera la clef de cette nouvelle identité bio-numérique. L'Europe vient de décréter la mise en oeuvre d'un passe vaccinal pour 2023. On y est presque.
En ce qui concerne l'injection expérimentale obligatoire anti-covid, on en a dit énormément de mal ces dernières semaines. En réalité, le "vaccin" marche très bien. On constate, parmi les populations, une surmortalité significative, "toutes causes confondues" : flambée de cancers, épidémies de myocardites, péricardites et crises cardiaques, nombre record de morts subites, les sportifs, les jeunes, les jeunes sportifs... les enfants, même, s'écroulent foudroyés par des AVC et des crises cardiaques mortelles. Ou bien on les retrouve morts dans leur lit.
Car l'auteur de La quatrième révolution industrielle, ouvrage paru en 2016, estime en effet qu'il y a un peu trop d'humains, sur cette vieille et bonne terre qui n'en peut plus de porter tant de ces êtres irrationnels, qui n'en font qu'à leur tête, imprévisibles, livrés à leurs passions néfastes et à leurs appétits grossiers. Qu'il faut nourrir, éduquer, soigner, supporter... Et payer. Ils ont le toupet monstre de se mettre en grève, de manifester quand ils n'ont pas de logement ou plus assez d'argent pour se nourrir et nourrir leurs familles.
Une vieille obsession : la surpopulation...
Oui, il y a décidément trop d'humains sur cette terre, qui polluent et pullulent, à force de reproduire l'espèce avec acharnement et depuis trop longtemps. Qui consomment l'air et l'eau, qui mangent, qui gaspillent... Ces humains devenus trop nombreux, et qui ne font rien qu'à épuiser les ressources naturelles, on pourra avantageusement les remplacer par des machines, qui, elles, ne font pas grève, et qu'on n'a pas besoin de payer. Ni de nourrir. Le Grand Remplacement existe, oui, mais ce n'est pas exactement celui que Renaud Camus et Eric Zemmour redoutent et dénoncent : l'être humain est surtout en passe d'être grand-remplacé par des robots programmables munis d'intelligence artificielle, dont les décisions seront enfin rationnelles et prévisibles. Par des êtres humains conçus en laboratoire, optimisés et produits comme des modèles de voitures, à l'usine.
Il parait que Schwab père travaillait pour les nazis. Dans une usine appartenant à des nazis, Eugen Schwab produisait pour eux de l'eau lourde leur servant à enrichir l'uranium. Schwab fils veut-il anéantir l'espèce humaine ? Il prétend en tous cas l'améliorer. Comme on améliore déjà telle ou telle espèce de bovins, par exemple pour mettre au point une race de vaches laitières, animaux créés génétiquement grâce aux techniques modernes de sélection.
...ce qu'il veut, c'est l'Ordre !
Trop de place est laissée au hasard, décidemment. L'humain peut et devra être amélioré génétiquement, en le privant de certains gènes, et en lui en adjoignant d'autres, plus utiles à la marche du nouveau monde, New Word Order.
C'est pour son bien que papa Schwab veut améliorer l'humain, le contrôler. Le perfectionner. Schwab est un eugéniste. Comme George Soros ou Bill Gates, grands philanthropes devant l'Eternel, il n'a en vue que le Bien, le Beau, l'Utile : le Meilleur des mondes...
Alors assez de ce grand bordel qu'on appelle le monde, périmé, insupportable ! Qui navigue à vue ! Il va falloir y mettre bon ordre. Ecrémer. Ecumer. Vague après vague -on serait parait-il déjà à la neuvième vague de covid- les gens seront de plus en plus vaccinés, contre le covid, contre la grippe, si besoin avec un nouveau vaccin ARN immunisant contre les deux à la fois.
Et pourquoi ce monsieur veut-il améliorer l'humain ? Parce qu'il le voit comme l'employé d'une entreprise. La sienne. Il se voit comme le capitaine Kirck du vaisseau Entreprise. En beaucoup moins sympa quand même. Les gens qui ne pourront pas être améliorés, les improductifs, les non-essentiels, ceux qui ne sont rien, les non-vaccinés, il faudra s'en défaire. Les congédier. Les déclarer hors-jeu. Hors monde.
Car pour papa Schwab, le fils, pas celui qui travaillait pour les nazis, le monde est en fait une grosse entreprise. Il se voit en dirigeant, en capitaine à la tête des mondialistes qui oeuvrent actuellement à mettre en place, à la faveur de la "pandémie", et grâce à la fée Technologie et à ses deux petites soeurs, Biotechnologie et Nanotechnologie, une sorte de gouvernement mondial. Ceux qui ne sont rien est une expression que vous avez certainement reconnue : Macron, comme Trudeau, et comme bien d'autres, a fait partie de ce programme mis en place en 1993 par devinez qui ? Papa Schwab, soi-même et en personne, bravo, vous avez deviné, ou vous le saviez déjà ? Un fonds, appelé YGL à partir de 2007. Ces Young Global Leaders sont une pépinière, ils sont issus d'un parcours sélectif visant à former des jeunes qui en veulent, capables de l'aider à mettre en place cette gouvernance mondiale secondée par les agences de conseil américaines comme mac qui ne sait, mais qui fait. Qui fait et décide à l'aide d'algorithmes, via des processeurs qui calculent les décisions. Comme ça, c'est plus rationnel. Optimisé. Et ça va plus vite. Le temps, c'est de l'argent.
Le monde devenait une marchandise, maintenant, c'est une boite. Carrément une entreprise où nous serons tous badgés en attendant d'être pucés, et de pouvoir payer d'un revers de main. Plus besoin d'espèces, les espèces sont en voie de disparition depuis la "crise sanitaire", ni même de carte bleue, plus besoin de faire un code pour entrer au bureau ou chez soi dans son immeuble, un geste de la main suffira, puisque cette main sera implémentée d'une micro-puce permettant de payer, de pointer, et de commander à manger, plus besoin de sortir, quel gain de temps.
Seulement, une boîte, ça se "manage" : et les ressources humaines, ça doit se gérer... On recrute, on forme, et on licencie. On "décrute" ?
Dégraisser le mammouth.
C'est par cette expression poétique et imagée que l'on a coutume de désigner en France la velléité de réduire les personnels enseignants et administratifs dans l'Education Nationale. Mais dans l'entreprise, on dit "lâcher du lest", car "une entreprise, c'est comme une mongolfière, si on veut que ça monte, à un moment faut lâcher du lest..." déclare Steven, un chef d'entreprise odieux et cynique, dans une séquence mémorable du film des Inconnus, Les trois frères :
Bravo pour ce nouvel article. A noter que la mongolfière devient machine à laver au procès.
RépondreSupprimerCe qui est inquiétant et très bien décrit ici est pour certains au contraire rassurant.
Un provax rassuriste me disait : "Au départ, quand ils ont enfermés les gens et les ont forcés à se faire piquer, j'étais passablement angoissé. Mais quand j'ai vu qu'il y avait tout un tas de pays qui faisait la même chose, j'ai compris qu'ils étaient sur la bonne voie".
Comme ils nous connaissent bien... Les êtres humains sont tellement conformistes ! Faire une bêtise tout seul, c'est grave, mais si tout le monde fait la même, ce n'est plus une bêtise, c'est la bonne voie !
SupprimerMagistral, comme toujours! on a l'impression d'avoir affaire à des êtres sans âme.
RépondreSupprimerPas qu'une impression, peut-être...😉
SupprimerCe nom, "vaccin" anti "corona", du nom du 7ème shakra, siège de la connexion au divin, Keter, la couronne, pour les cabbalistes. Tout l'enjeu est là je crois, sans notre âme, nous ne sommes que des zombies... ou des robots obéissants.
Ce nom, disais-je, anticorona... ça ne peut pas être une simple coïncidence. L'âme est en travers de leur chemin. Le mieux serait de nous en priver !
Supprimer