Parallèles

Moi, j'aime bien établir des parallèles. Je suis comme ça. Il y en a qui préfèrent établir des succursales, pour leurs affaires, moi, c'est les parallèles.

Par exemple, tenez, juste avant la rafle du Vel d'Hiv, on sait que dès le mardi, (c'était la Fête Nationale) le bruit a couru dans Paris, en particulier chez les familles juives - et aussi sûrement chez les antisémites j'imagine - qu'il allait y avoir une grande rafle de Juifs, le jeudi matin, à l'aube. Certains ont pris la rumeur au sérieux et pris aussi ''leurs dispositions''. Et d'autres n'ont pas voulu y croire. Ils restèrent, soit qu'ils ne prissent pas la mesure du danger, soit qu'ils n'aient pas eu d'autre alternative faute de moyens, de relations. Et demeurèrent. Confiants. Vous connaissez la blague bien connue, ''les optimistes ont fini à Auschwitz et les pessimistes, à Hollywood ''...Ils avaient confiance. Confiance en la France. Hélas, pauvres gens, comment auraient-ils pu imaginer que la France les trahirait à ce point ?

Ils sont restés. Ce n'était qu'une rumeur. Et ils se sont fait prendre.

Surtout, il y avait ceux qui savaient, qui sentaient confusément la catastrophe arriver, mais qui ne voulaient pas y croire. Parce que c'était trop monstrueux : ça ne se pouvait pas.

Un peu comme aujourd'hui.

La rafle du Vel d'Hiv a quatre-vingt ans aujourd'hui. Commencée le jeudi 16 juillet 1942 à quatre heures du matin, elle s'est poursuivie jusqu'au vendredi 17 juillet, jusqu'à seize heures. Après quoi, les familles juives raflées, maris, femmes, enfants, les jeunes, les vieux, les bébés, les bien portants comme les malades, tous furent emmenés via les ''autobus de la honte'' vers l'immense gymnase, aujourd'hui disparu, où ils furent parqués, entassés sur des gradins, en plein soleil, sous une verrière peinte en bleu ciel. Pour déjouer l'aviation ennemie. On suffoquait, là-dessous. Ils furent laissés sans eau, sans pain et sans rien à manger, durant cinq jours et cinq nuits, dans la chaleur de juillet. 

La rumeur disait vrai. Les gens furent arrêtés chez eux et escortés de force dans la rue par la police française jusqu'aux autobus. Les Allemands ne demandaient que les Juifs au dessus de 16 ans, mais la police aux ordres de Vichy fit du zèle et livra aussi les enfants, les bébés... Dont certains d'ailleurs étaient français, puisqu'ils étaient nés en France. Je ne veux pas entrer dans la fameuse polémique, Juifs étrangers, Juifs français, que je trouve immonde. Peu importe, c'était des Juifs, et pour cela seulement qu'ils étaient juifs, on les a laissés crever à petit feu, d'abord cuire en plein soleil sur les gradins du Vel d'Hiv. Et ils furent déportés, dévorés de fièvre, de maladie, de faim et de vermine, et finalement consumés dans les fours, après l'atroce agonie des chambres à gaz.

Oui je sais j'ai annoncé un parallèle, voire, plusieurs. Patience, ça va viendre.

Il y avait eu un précédent, un an et deux mois auparavant, les gens se sont rendus à une convocation, une invitation par ''billet vert'' envoyée dans leur boîte aux lettres qui leur enjoignait de se rendre au commissariat : sans méfiance, ils ont obéi à cette invitation à se présenter. Pourquoi ? Parce que l'être humain est d'un naturel confiant. Il a confiance. Il fait confiance au système. Pourquoi fait-il confiance au système ? Parce que c'est plus facile. C'est plus confortable. On préfère penser que le système vous veut du bien, plutôt qu'il vous veuille du mal, qu'il vous mente, qu'il vous manipule et veuille votre perte. L'organise méthodiquement.

Vous le voyez venir, le parallèle ? Pensant qu'il ne s'agissait que d'une simple formalité, la majorité des gens a obéi à l'invitation de l'administration. D'autres, d'un naturel plus méfiant, se sont abstenus. Et ont préféré commencer une vie clandestine. Mais c'était une toute petite minorité, rappelons-le.

En 2020, à la fin de l'année, les vaccins contre le (ou la ?) Covid étaient prêts. Ils avaient reçu une autorisation de commercialisation en urgence, mais la fin de l'expérimentation je le rappelle  n'est prévue que courant 2023. En Israël, on commença à convoquer les gens pour qu'ils viennent faire leurs deux premières doses, programmées chacune à trois semaines d'intervalle.

Confiants, pour la plupart, soumis à du chantage, et l'acceptant, pour les autres (ce que les américains ont synthétisé par l'impérissable formule, ''no jab no job'', pas de vaccin pas de boulot ) les gens se sont laissé vacciner, une fois, deux fois, trois fois... Sauf certains, qui commençaient à se douter de quelque chose... Quelques mois plus tard, les quelques réticents à la troisième piqûre se virent reprocher ''l'incomplétude de leur schéma vaccinal'', un incroyable charabia signifiant que le patient en bonne santé n'a pas été suffisamment injecté pour pouvoir bénéficier d'un permis de travailler. Le fameux schéma vaccinal devant être complet pour pouvoir aller au restau, au ciné, en avion, en croisière, etc...

Ceux qui ne voulurent pas continuer les piqûres ayant eu des réactions douloureuses après, se virent traiter de complotistes irresponsables, et même de tueurs en série. Si, si , c'est l'inénarrable Bennet, notre Premier Ministre démissionnaire, remplacé par son frère ennemi Lapid, qui nous a servi cette insulte de crétin inculte et confit dans sa connerie. bêtise. Je vous fais grâce de tout ce qu'on a entendu nous aussi ici à propos de ceux qui refusaient le vaccin au nom de la liberté de se soigner comme bon nous semble, au nom du bon sens et du droit à disposer de son corps.

Dans le bus, que je prends quasi-quotidiennement, les gens ne sont pas dupes. Les masques réapparaissent parce que sûrement on doit leur faire peur, via la télévision, que je n'ai pas, donc je ne sais pas. Mais souvent, les gens qui se confient à moi me parlent de ''shoah shketa'' ce qui veut dire ''shoah silencieuse''. Ou bien ils disent ''shoah shnia'', ce qui veut dire ''deuxième shoah''. Ils ont eu des effets secondaires, ont perdu des proches, des amis, des voisins suite à l'injection, qu'ils refusent pour leurs enfants, comprenant confusément l'abus insupportable que constitue les vaccinations expérimentales pratiquées sur des petits.

Toujours ces deux camps opposés, ceux qui acceptent, ceux qui refusent, ceux qui sont pour, ceux qui sont contre... Covidiots contre complotistes. Soit. Mais il faut garder à l'esprit que les atrocités, l'extermination, le gazage des Juifs, les expériences médicales qu'on faisait sur leurs corps dans les camps de la mort, tout cela était su, certainement. Mais beaucoup n'y croyaient pas, parce que c'était trop énorme. Cela excédait l'imagination. Les Juifs eux-mêmes ne pouvaient pas y croire. Comment auraient-ils pu imaginer le sort qui les attendait ? C'était monstrueux, c'était impossible. Du complotisme... Là, vous le voyez, maintenant, mon parallèle ? 

Bien sûr j'entends déjà les cris d'orfraie que vont pousser ceux qui se sont fait injecter de bon coeur la substance de chez Pfizer ou Johnson et Johnson... De bon coeur, et se retrouvent avec des myocardites. Ou pire. Les arrêts cardiaques sont légion, y compris chez les jeunes enfants vaccinés. On va encore me traiter de tous les noms pour oser comparer l'incomparable, évidemment que je le sais que la shoa ne se compare à rien, parce que c'était le meurtre méticuleux et industriel de tout un peuple, dont plus d'un tiers a été assassiné par des planificateurs sans âme, des monstres froids uniquement soucieux d'exécuter les ordres de leurs supérieurs, des pions du système, serviteurs zélés de l'administration et de ses lois antisémites. Je les entends et je m'en bats les couilles. Je n'en ai strictement rien à foutre. faire. Bref, je n'en ai cure.

Je dis ''encore'' parce que ces parallèles ne datent pas d'hier, j'ai commencé avec celui-ci :

http://danilette.over-blog.com/2020/10/l-affaire-al-dura-20-ans-plus-tard-catherine-stora.html

Je ne vous en veux pas, ceux qui gueulent que vraiment j'exagère et que vraiment ce n'est pas bien. Vous êtes comme ces Juifs naïfs qui sont allés se faire recenser en mai 41, et se sont faits prendre lors de cette rafle qu'on appela la Rafle du Billet vert. 

Confiants. Cons tout court. D'une incroyable stupidité naïveté...   

Et vous aussi, vous y avez cru à cette fable du pangolin, ou de chauve-souris, alors que feu le professeur Montagnier, de mémoire bénie, avertissait en avril 2020 du gain de fonction observé lors du séquençage du virus et de l'origine probablement humaine du corona. A ses yeux d'expert, la manipulation via des ciseaux génétiques était évidente. Il n'accusait personne, le cher homme, et disait penser que ces collègues chinois et américains avaient sûrement voulu essayer de fabriquer un vaccin contre le virus du VIH. Moi je ne suis pas prix Nobel mais depuis le début je me dis que si ces gens se disent partisans du zero carbone solution et capables de ramener la population mondiale à 500 millions d'individus, alors il faut les croire. Ces vaccins n'ont pas pour but d'empêcher la transmission, comme on le voit d'ailleurs assez bien maintenant, mais de tuer en réalité le plus de monde possible, avec la complicité de l'administration, et surtout de l'Union Européenne, des technocrates, de la technologie et des scientifiques. Sans oublier le Conseil de l'Ordre en France, qui date rappelons-le, du gouvernement de Vichy ! Sans oublier non plus les medias et leur rôle déterre minant déterminant dans cette affaire... La corruption étant systémique, la vérité va mettre encore des années à émerger, surtout avec les 50 années de black out imposées par les labos et le secret sur la composition desdits vaccins.

Mais cette histoire horrible impossible à croire c'est forcément de la parano, et, lâchons encore le mot, rien que pour le plaisir, allez... du complotisme !  

Voilà pour le parallèle, sauf que cette fois, on ne s'en prend pas seulement aux Juifs, qui ont quand même servi de cobayes puisque les poisons vaccins sont arrivés en premier chez nous en Israël (via l'incomparable storytelling servi aux Israéliens...) mais à toute l'Humanité. Nous sommes trop, sur Terre. Certains ont trouvé la solution, il faut réduire la population, źéou. Trop de gens respirent, consomment, polluent... La surpopulation doit être traitée, selon ces gens. Avec un bon storytelĺng, y'a moyen de faire un bon packaging : tout le monde a gobé avec délices l'histoire du soi-disant Juif de Salonique fils de survivants de la shoah, sauvant ses frères Juifs là bas en Israël grâce à l'incroyable réactivité du Grand Nétanyahou copain avec lui par chance. Moi qui ai l'esprit mal tourné, sûrement, j'appelle ça du capitalisme de connivence, et j'accuse Nétanyahou de nous avoir sans vergogne vendus à Pfizer en nous faisant croire que c'était pour notre bien qu'on nous forçait à nous faire piquer.

Aujourd'hui, jour du jeûne du 17 Tamouz, on a observé un jeûne en Israël, en ne mangeant ni ne buvant depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil. C'est un jeûne de réparation, principalement de la faute du Veau d'Or. Mais c'est aussi en ce jour du 17 Tamouz que fût percée la première brèche dans les murailles du Temple de Jérusalem. Le 17 Tamouz c'était hier, en fait, mais le jeûne a été reporté vu qu'on ne peut jeûner un Shabbat. C'est drôle, j'allais presque tenter un autre parallèle, aujourd'hui beaucoup de gens ont jeûné ici en Israël et en France, et dans le monde, mais c'était volontairement, pas parce que des fonctionnaires avaient tout prévu sauf à boire et à manger pour treize mille personnes arrêtées, confinées... punies, mais de quoi, D.ieu tout puissant...?

J'imagine ces treize mille Juifs entassés dans ce stade, gardés par ces gendarmes français, et ces enfants affamés réclamant à manger jour et nuit à leurs mères, ces malheureuses, qui n'avaient rien à leur donner, je les vois, inquiets, pâles et priant, meurtris dans leur chair et dans leur âme, étouffant de chagrin et de désespoir, mais priant quand même, debouts et dignes, sous la verrière peinte en bleu pour tromper l'ennemi. Réalisant amèrement que l'ennemi, il venait en fait de l'intérieur... Je regarde les enfants, ici, autour de moi, dans les rues, les parcs, les autobus, rieurs, insouciants, turbulents, capricieux et pétants de santé, et je me dis qu'en Israël au moins on a tourné la page.

Lee 16 et 17 juillet 42, c'était, selon le calendrier hébraïque, les 2 et 3ème jour du mois de Av 5702. On les désigne par les lettres ב et ג.

Cette année, le 2 et 3 de Av, c'est dans une quinzaine de jours... Et toujours selon le calendrier hébraïque, nous sommes en l'an 5782, cette année.

Il paraît qu'il fait chaud, en France, et que la canicule a déjà tué trois cent soixante personnes... Mais l'été ne fait  que commencer. Il y aura d'autres morts, sans doute. Vous me pardonnerez, mais je n'ai pas le coeur à pleurer sur les victimes françaises passées et futures de la vague de chaleur. Je crois d'ailleurs que cette vague touche toute l'Europe... Je vous souhaite un bel été quand même !

Beershéva, 17 juillet 2022


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