Fin comme Gribouille

fin comme Gribouille [exp] 

sot ; stupide ; il est sot ; il est stupide


Gribouille est la bêtise incarnée depuis le Serment des fous, pièce jouée en 1548  dans laquelle Gribouille était un personnage naïf et sot, ''plus sotte que n'est Gribouille''. 

Au XIXe siècle, dans la littérature enfantine, et notamment sous la plume de George Sand, on trouvait encore "c'est un vrai Gribouille" ou bien "quel Gribouille !" adressé au même type de personne. Son comportement est à la fois stupide et absurde. Vous connaissez peut-être un des épisodes les plus connus, celui où il se jette à l'eau pour éviter d'être mouillé, épisode auquel l'historien Bainville fait allusion ici :

« Tout le monde comptait sur les états généraux, soit pour échapper à la taxation, soit pour garantir le paiement de la dette publique : autant de Gribouilles impatients de se jeter à l'eau de peur d'être mouillés. »

Jacques Bainville - Histoire de France

Petite, j'ai entendu mon père raconter cette histoire de Gribouille, il se moquait gentiment de quelqu'un qui avait fait le même genre d'énormité, se jeter dans une mare pour éviter la pluie. En l'écoutant je me disais que pourtant ce n'était pas si bête, de se jeter dans une mare, et que c'était un bon moyen d'éviter les gouttes de pluie, en faisant du sous l'eau. Mais quand on est petit on n'a pas la même perception de la logique, c'est certain.

Agir en Gribouille

Agir en Gribouille, c'est un peu comme ''reculer pour mieux sauter''. C'est se précipiter au devant de ce que l'on voulait éviter. C'est un peu se faire injecter du cholestérol, tout en prenant des médicaments - les fameuses statines - contre le... cholestérol. Car l'injection expérimentale obligatoire contient des lipides, lesquelles ne sont autres que du cholestérol. Gribouille sautant à l'eau pour échapper à la pluie, c'est l'image qui m'est venue quand on a annoncé que pour échapper au terrible virus qui menaçait la planète entière, on allait inoculer aux populations... ce même terrible virus ; qu'on allait l'injecter à des millions de gens, que dis-je des millions, des milliards de gens, enfin non, pas le virus tout entier, seulement sa protéine de pointe, la fameuse protéine spike, soit seulement une partie du virus... Se faire injecter un bout de virus, ça avait des allures de farce. 

Ces gens étaient fous et bêtes, et ce qu'ils faisaient était absurde. 

Car évidemment on n'évite pas un danger en fonçant tête baissée dedans. Incrédule, j'ai assisté pourtant à cette incroyable mise en oeuvre, le vaccin ou prétendu tel fut administré en premier lieu à la population israélienne, qui se jeta dessus comme un seul homme, comme un véritable Gribouille se jetant à l'eau de peur d'être mouillé.

Quelle déception ! Moi qui pensais les Israéliens plus intelligents que la moyenne, pensez ! Un peuple qui ''exporte surtout de la matière grise''... Incroyable comme ça a été facile de les effrayer, de les obliger à penser qu'en effet, la seule façon d'échapper au poison était de se le faire inoculer...

Vous me direz qu'on n'injectait pas le virus entier, seulement une partie, la protéine spike, en français "de pointe". Peut-être l'expression était-elle supposée attirer les gens, comme dans "médecine de pointe" ? Ou " à la pointe du progrès" ?

En réalité, on n'injectait pas de la protéine spike mais un code génétique de synthèse, c'est à dire fabriqué artificiellement, et ce code délivrait un message aux cellules, d'où ce nom ARN "messager". Le message était ''mesdames les cellules du corps, vous êtes priées de fabriquer de la protéine de virus, toutes affaires cessantes. Exécution.''

Pourquoi ce message ? Parce que ça revient moins cher. Au lieu d'injecter une substance vivante, fabriquée en labo, on fait fabriquer le "vaccin" par le corps lui-même. En fait, avec cet ordre, on ordonnait aux cellules de s'empoisonner et d'empoisonner le corps entier. Car il s'avéra très vite que la fameuse protéine de pointe était en réalité toxique.

Donc, cette injection revenait à ordonner à notre corps de se faire hara-kiri. 

Tout ça pour ''apprendre à notre corps'' à nous défendre contre un virus, à la base. Car ces vaccinalistes acharnés étaient en fait de grands pédagogues. Et leur message, à eux était ''votre corps est un idiot, un inculte et un bon à rien qui ne sait rien faire par lui-même. Il faut donc l'instruire, ce grand imbécile, et lui apprendre à fabriquer la toxine. Comme ça plus besoin de virus, le corps ce grand fainéant saura comme le fabriquer lui-même, s'il n'a jamais été en contact avec lui..."

Le gros problème avec cette fabrication de protéine de virus, c'est que le corps ne sait plus s'il a affaire à un ami ou à un ennemi : le système immunitaire finit par attaquer ses propres organes. C'est la définition de ''maladie auto-immune''. Le message finit par ordonner au corps de s'attaquer lui-même. D'ailleurs, c'est ce qu'il fit. Des millions de cas d'effets secondaires furent relevés, ainsi qu'une explosion de maladies auto-immunes, de résurgences de cancers, de morts subites par crises cardiaques ou hémorragies internes.

Demander au corps de fabriquer l'ennemi était une grosse connerie, en fait, à la base, car le corps ne sait plus à qui il a affaire, du coup ! S'il fabrique lui-même le virus, ou une partie du virus peu importe, c'est donc sa production, et ça lui appartient : le virus n'est plus un ennemi... De même, s'il reconnait un ennemi alors même qu'il l'a fabriqué, le corps va s'attaquer partout dans le corps à cet ennemi et se fera donc à lui-même, la guerre. 

Cette évidence, accessible même à un enfant de cinq ans, qu'en faisant fabriquer au corps son propre ennemi, on se trompait lourdement, était énorme. Il fallait empêcher cette monstruosité. Mais on ne m'écoute jamais...

De même, les chiffres vertigineux des effets secondaires de l'injection expérimentale ne fûrent pas en mesure de décourager les candidats à l'inoculation, laquelle faisait d'eux des cobayes consentants. A force d'entendre le message en boucle, il n'y a que le vaccin qui pourra nous sauver, les gens abandonnèrent toute logique et tout bon sens.

Résultat, les gens coururent se faire inoculer la susbstance synthétique de chez Pfizer, fous de peur, comme de vrais Gribouille se jetant à l'eau de peur d'être mouillés.

La suite, vous la connaissez, interdiction de l'espace public à tous les réfractaires via instauration du passe vaccinal, ou du moins, sanitaire, et chantage à tous les soignants et tous ceux au contact du public, puis chantage à tous et à chacun ; l'incitation étatique fut énorme, incessante, extraordinairement invasive : une fortune fût dépensée en spots publicitaires, affiches murales géantes, encarts publicitaires qui tous enjoignaient aux gens d'aller se faire injecter et d'aller faire injecter leurs enfants.


'' Beershéva mithassenet ! '' 

''Beerchéva se fait vacciner ! '' proclamèrent fièrement les abords de l'entrée de la ville. Ce n'était plus vous ni moi ni les habitants, mais la ville tout entière qui tendait son bras. Tout du moins c'est ce que proclamaient les propagandistes à grands renforts de panneaux géants payés avec l'argent des impôts des contribuables.

Nan mais à l'eau, quoi !

Tous ces gens qui se jetaient à l'eau le faisaient soit parce qu'ils avaient ainsi la certitude d'éviter la pluie, soit parce qu'on les y poussait en les incitant ou en leur faisant carrément du chantage : pas de vaxx pas de pass... Pas de passe pas de concert, ni de boulot... Ni de match au stade, ni de chorale ni de piscine. Mes velléités concernant la fréquentation en auditeur libre des cours dispensés à Ben Gourion tombèrent à l'eau : pas de passe, pas de cours à la fac. Mes élèves cessèrent de venir aux miens, et nos essais via Zoom s'avèrèrent sympas mais très frustrants : le son ne voyage pas très bien, et les cours de chant via Zoom ne m'ont personnellement pas convaincue d'ailleurs. Ils ont fini par tomber à l'eau aussi.

En attendant la tremblante du mouton de Panurge

Après le Covid et le variant Omicron, on nous a distraits avec l'Ukraine, à qui on a attribué la semaine dernière le prix de l'Eurovision : à defaut de l'Europe, l'Eurovision, ma foi c'est un bon début, non ?
Et puis il y a quelques semaines Israël connaissait une alerte à la polio. Voici à présent la variole du singe... En attendant la dengue blennorragique, l'herpès de la taupe ou la syphilis de l'alligator, il est permis de se demander combien de temps encore les gens vont persister à se conduire comme des Gribouille.

La farce était bien bonne. Mais les plus courtes sont les meilleures, non ?


Commentaires

  1. Dans le même ordre d'idées : les accords d'Oslo, dits de paix : pour lutter contre le terrorisme, autant en faire son ami : l'introduire à l'intérieur du pays et lui offrir des terrains afin qu'il puisse préparer ses bombes et attentats suicides. "C'est avec ses ennemis qu'on fait la paix" qu'ils disaient.

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    1. Absolument d'accord avec ça : après l'opposition contrôlée, le terrorisme organisé, dans l'intérêts des citoyens israéliens, bien sûr.

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