My Pfizer is rich

Il est urgent je crois de faire une mise au point: vaccins, passeports verts, dictature sanitaire en Israël, on ne sait plus de quoi on parle et comment tout ceci a commencé.
Nos amis covidistes pratiquants semblent en effet amalgamer, sans bien s'en rendre compte, je pense, deux aspects très différents de cette crise sanitaire dont on nous rebat les oreilles à longueur d'antenne et à tout bout de champ : la question du vaccin, et celle de sa récupération politique, l'instauration d'une dictature sanitaire.
Je les entends protester déjà ceux qui s'offusquent de l'emploi de ce terme qui suffit à lui seul à vous faire ranger dans la catégorie  complotiste. Soit. Mais il s'agit bien d'une dictature, je regrette. Une dictature que je qualifierais de numérique.

 
En imposant, en Israël, de manière autoritaire, la vaccination pour tous – on parle même de vacciner aussi les enfants – on a enterré la liberté de choix, la possibilité de décider librement de se faire vacciner ou pas, et le droit de chacun à pouvoir disposer de son corps. Les traitements alternatifs ont été interdits, et l'été dernier, la koupat holim répondait à une de ses affiliées malade qu'il n'y avait pas de traitement. Je lui avais conseillé de demander à recevoir le traitement Azithromycine / Plaquénil du professeur Raoult et on lui avait répondu que ce traitement n'était pas permis.
Pour que le vaccin se vende, il faut absolument qu'il n'y ait pas d'alternative. Et s'il en existe une, alors il faut l'interdire. Et c'est ce qu'on a fait, en France comme en Israël, partout où l'on a démarré une campagne vaccinale. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. Ça fait cent ans qu'on nous fait le coup. En 1923, le médicament contre la diphtérie avait été interdit au motif qu'il ne fallait pas gêner le vaccin.
Israël est réputée être la seule démocratie du Proche-Orient. Or, ne devrait-on pas, en bonne démocratie, pouvoir choisir de se faire vacciner ou non ? 
Si on n'a pas le choix, c'est qu'on est forcé. Obligé de se faire pratiquer un acte médical non-désiré. Et si l'on vous menace de s'en prendre à votre emploi et à votre mode de vie en vous interdisant chorale piscine et restau, alors ce n'est plus de démocratie qu'il s'agit. J'appelle ça du terrorisme d'Etat. Nous vivons actuellement en Israël sous un régime totalitaire, qui ne supporte aucune alternative. C'est le vaccin, point. Pas de vaccin, tu fais tintin.
J'entends aussi se récrier ceux qui invoquent l'intérêt général, ceux pour lesquels il serait plus moral de se faire inoculer la substance pharmaceutique expérimentale destinée à faire produire à nos cellules – les vôtres, peut-être, pas les miennes – de la protéine de virus, que de refuser de le faire. Prétendre faire valoir le droit de décider seul de ce qui entre ou non dans notre propre corps serait, selon eux, immoral.
Je trouve l'argument pathétique. Que vaut-il, en effet, une fois que l'on subit dans son propre corps les effets secondaires graves d'un vaccin ? Est-ce l'intérêt général qui viendra vous consoler quand vous aurez perdu l'usage d'un membre ou de toute une partie de votre corps ? Est-ce l'intérêt général qui viendra pousser votre chaise roulante si, à la suite de cette injection qu'on veut à toute force vous imposer, vous restez paralysé pour le restant de vos jours ?
Pourtant  deux professeurs de médecine israéliens n'ont pas craint de développer cet argument, selon lequel tenter de se soustraire à l'intérêt général en refusant cette mesure de salubrité publique qu'est la vaccination, selon eux, c'était faire preuve d'immoralité, les auteurs rejetant la responsabilité de la progression de la maladie et même l'apparition des fameux variants sur les non-vaccinés.
Du coup il devient légitime de faire de ces gens immoraux des exclus. Le prix de leur entêtement à ne pas vouloir se laisser faire, c'est l'exclusion sociale, professionnelle, totale. C'est pour cela que je trouve légitime de parler de totalitarisme : le but est d'obliger, de manière autoritaire, la totalité de la population à se soumettre aux injections. Petit à petit, les non-vaccinés deviendraient des parias, des exclus, des chômeurs. Auxquels on versera une obole, une allocation de solidarité, des indemnités de chômage. 

Cette exclusion totale, qui peut y consentir ?

Il y a eu finalement concaténation, comme dit Louis Fouché, entre sanitaire et politique. L'épidémie est devenue crise sanitaire, et la crise sanitaire est devenue dictature médicale : les hommes politiques sont devenus médecins. Médecins vaccinalistes. Efficacement secondés par le digital, les gouvernements ont mis en place une surveillance numérique, en Israël comme en France, via les applications ''tous contre le covid'', etc… appelant les citoyens à être solidaires; je me demande bien, quant à moi, où sont passées ces si belles valeurs de solidarité, à présent que le tav yarok est mis en place et qu'une partie importante de la population se retrouve ostracisée et privée de dessert. De menu et de plat principal.
Donc il semble bien que l'on confonde allégrement virus, vaccin et gestion politique, dans cette histoire. C'est à la faveur de l'épidémie que s'est mise en place cette dictature dont nous parlons, dénoncée aussi par des gens qui portent le masque et se sont fait vacciner. D'ailleurs, dans les manifestations place de l'Habima, à Tel Aviv, on trouve aussi des gens vaccinés. Ils viennent, eux aussi, protester contre la dictature sanitaire, c’est-à-dire l'exploitation politique de la crise. Ils estiment, avec raison, que se faire vacciner doit rester un choix. Qu'on ne peut contraindre quelqu'un à se faire injecter un produit, a fortiori lorsque ce produit est expérimental. Forcer quelqu'un à participer à une expérience pharmaceutique, cela a t-il du sens ?
On a nous a parlé de vaccins, de course au vaccin, voilà déjà plus d'un an. Dès février 2020, 37 laboratoires étaient dans la course. Et quelques mois plus tard, en novembre, Bibi signait un contrat avec Albert Bourla pour obtenir en priorité le vaccin de Pfizer, en échange de données.
Or, parler de vaccin est un abus. On se paie votre fiole dès le début, c'est une injection thérapeutique  génique expérimentale, une expérience sur des êtres humains qui prendra fin le 31 janvier 2023.
Elle ne vous protège pas et ne vous dispense pas du port du masque ni de toutes les mesures de prophylaxie imposées par le gouvernement : les gens vaccinés peuvent être contaminants. Je rajouterais ''et éventuellement être à l'origine de l'apparition de variants'', si je ne craignais pas ces lecteurs qui ne manqueront pas de me demander, goguenards, si je suis médecin.
Je réponds d'ailleurs à ces persiffleurs que je ne vois pas pourquoi seule la parole des médecins serait légitime, que tout un chacun dispose d'une dose de bon sens, laquelle semble suffire en la matière. Dose que je mélange à pas mal d'intuition, de mon côté, on fait avec ce qu'on a. Et surtout que cette hypothèse des variants apparus à la faveur de la vaccination n'est pas mienne, mais celles de médecins reconnus, renommés, spécialistes, et tout ce qu'il y a de sérieux, que je reprends à mon compte. Parce que je la trouve extrêmement plausible.
Il reste qu'en Israël les gens ont été très nombreux à aller se faire vacciner. Evidemment la propagande gouvernementale a été massive, invasive, et non-stop. Du lavage de cerveau King size. On les a forcés, en leur faisant miroiter le mirage d'un retour à la normale, et on les a intimidés, en publiant des circulaires comme quoi seuls les gens vaccinés pourraient continuer à travailler. Le premier à faire ça a été je me souviens l'Hôpital Hadassa. Et puis partout, ça s'est généralisé. D'abord les soignants, puis tous ceux en contact avec du public, travailleurs en maisons de retraite, en crèche, les restaurateurs, les chauffeurs de bus, de taxis... Les gens ont des crédits, beaucoup sont endettés, ils n'ont pas eu le choix.
Mais si quelques uns ont été réticents, beaucoup ont obéi avec empressement, les jeunes, surtout, m'a-t-il semblé, ils avaient confiance, ils n'attendaient que ça, pouvoir aller se faire ''vacciner''.  
Cette obéissance massive s'explique à mon avis par le crédit (et oui, c'est le même mot, accorder du crédit, c'est faire confiance) dont jouissent ici les autorités de santé. L'autorité politique aussi, à savoir le gouvernement et surtout notre Premier ministre, monsieur Netanyahou, qui s'est institué en sauveur de son peuple et s'est fixé la noble mission d'acquérir les doses de vaccins, quoi qu'il en coûte. Quoi qu'il nous en coûte, plus exactement. Je ne lui pardonne pas d'avoir cherché, cyniquement, à se faire réélire par le biais de la campagne de vaccination : édifié par ce qui est arrivé à son ami Trump, lequel a été accusé de n'avoir pas fait ce qu'il fallait pour enrayer à temps l'épidémie de coronavirus et l'a payé en perdant les élections en janvier dernier, Bibi a décidé de faire du zèle en faisant ses preuves comme vaccinomane, et, en signant ce deal avec le labo, de devenir plus royaliste que le roi : il a même accepté de payer plus cher les doses de vaccins, pourvu qu'Israël ait la priorité et sorte, le premier, de la fameuse pandémie… Nous serions en quelque sorte le Maillot Jaune du Tour… Du tour de cochon, à mon avis. Mais chut, ce n'est pas un animal très cachère. 
A propos de payer, il y a quand même une donnée importante, et qu'on oublie un peu trop, ou plutôt, qu'on feint d'oublier : la fortune des laboratoires pharmaceutiques, en particulier, celle de Pfizer, qui brasse des milliards et des milliards... On oublie curieusement que le milliardaire Albert Bourla peut se payer n'importe quoi et même, n'importe qui. Et je trouve choquantes ces noces bruyantes d'Israël avec Pfizer, me demandant ce que la mariée a promis d'autre et qu'on ignore encore...   
Quant à ces promesses de retour à la normale en Israël, on voit clairement que c'était en réalité du foutage de gueule. Le tav yarok est imposé partout, les cérémonies se sont faites sur zoom, et, pour la deuxième année consécutive, les festivités de Yom Atsmaout ont été annulées un peu partout. Tintin pour la fête et les feux d'artifice.
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : le patron de Pfizer, Albert Bourla, fan de Bibi et des Accords d'Abraham, (Abraham est d'ailleurs son vrai prénom, le prénom que ses parents, des Juifs de Salonique, lui ont donné) est juif... 
...Salomon, vous êtes juif ??😜😆😆
Oui, Abraham est juif. Juif, et archi-milliardaire. Et non seulement il est juif, mais en plus ses parents sont des survivants de la Shoah. Et donc, nos chers covidistes orthodoxes, en tout cas ceux qui sont juifs, ne supportent pas qu'on puisse mettre en doute la généreuse intention du patron de Pfizer, un homme évidemment dévoué et résolu à sauver Israël en priorité, qui ne fait que son devoir de Juif, à savoir le Tikoun haolam.
...Puisque Pfizer c'est quelqu'un d'chez nous !!!

Ils voient évidemment ceux qui refusent de se faire vacciner comme de vulgaires antisémites. Pire, refuser d'aller se faire vacciner c'est être antisioniste, c'est être un ennemi d'Israël. Si en plus on est Israélien, alors cela fait de vous un mauvais citoyen, comme cela m'a d'ailleurs été confirmé tout à l'heure, sur un forum israélien, en bon  hébreu...  Je souhaite à ces "bons citoyens israéliens" de recouvrer leurs esprits rapidement, sans quoi on va se retrouver ici avec un crédit social à la chinoise, ça me  semble bien parti. D.ieu nous en préserve... Shabbat shalom !

Commentaires

  1. Le professeur Nadir Arber, a mis au point un médicament, dans le cadre de ses recherches à l'hôpital Ichilov. Le CD-24 Exosomes. Cette découverte a fait les gros titres, suite à l'annonce du traitement en moins de 24 heures de 29 personnes touchées à des degrés moyens et graves par le coronavirus, sur les 30 qui ont reçu cette inhalation. Le dernier s'est rétabli en attendant encore trois jours supplémentaires. Que nous vaut ce silence médiatique depuis?

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    1. Ah mais que veux-tu, un traitement, ça n'est jamais bon pour le vaccin... ça peut même être très très mauvais pour les affaires. C'est pour ça qu'on en parle le moins possible ! La campagne de vaccination pourrait en souffrir, alors, chut...

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  2. Article intéressant, juste en désaccord avec le parallèle : "élection ratée pour Trump cause vaccin" ... honnêtement je crois que les raisons sont bien ailleurs !!!
    Chalom

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    1. Les raisons de la non-réélection de Trump sont multiples, il y a eu évidemment le truquage massif des machines à voter de Dominion, et les millions d'électeurs fantômes qui ont été convoqués abusivement au bureau de vote...
      Les GAFAM, les trusts des mondialistes et bien sûr les médias lui ont mis les bâtons dans les roues, il ne pouvait pas gagner, malgré l'immense soutien populaire dont il a bénéficié, contre le Système... L'establishment !
      Il reste que la gestion du covid est un enjeu politique, et Trump a été accusé par l'opinion publique de ne pas avoir été à la hauteur... Bibi n'a pas voulu subir la même accusation et a joué la carte covid avec le paternalisme qu'on lui connait.

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