Comment ne pas mourir de chagrin

Ce n'est pas une question, sinon il y aurait un point d'interrogation. Ce que nous subissons ici en Israël porte un nom, ça s'appelle de la torture. Les gens autour de moi, au travail, dans les transports en commun, sont littéralement torturés par ce qui arrive : la mort des six otages retrouvés exécutés dans un tunnel à Gaza a exacerbé encore le chagrin, la rage et la frustration des Israéliens. Certains font des crises cardiaques, comme Yossi, le père d'Almog Méir, cet otage libéré par Tsahal le 8 juin dernier en compagnie de trois autres otages. Il est mort de chagrin, sans avoir revu son fils. Lequel a dû l'enterrer, le lendemain de sa libération par Tsahal. Les terroristes qui détiennent les otages encore en vie semblent faire mourir tout le pays à petit feu. Quelques-uns rejettent la faute sur le Premier Ministre, qu'ils accusent de ne pas capituler assez rapidement devant les exigences du Hamas. Les autres savent que les coupables, ce n'est pas Bibi,...